Joeuf: le petit garçon poignardé en pleine rue est mort

L'enfant poignardé jeudi est mort des suites de ses blessures, a annoncé le procureur de Nancy. Il avait été agressé en rentrant de l'école par un homme atteint de troubles psychiatriques.

Le petit Lucas, poignardé à Joeuf, n'a pas survécu, a-t-on appris lundi soir de source proche du dossier. L'enfant de 7 ans, hospitalisé depuis le drame, se trouvait dans un état grave après avoir reçu sept coups de couteau jeudi, alors qu'il rentrait de l'école. Son agresseur, arrêté dans son geste par un policier qui n'était pas en service, avait pris la fuite puis s'était rendu.

Le petit garçon, atteint au niveau du thorax et de l'abdomen, avait été plongé dans un coma artificiel. "Lucas est mort à 18h40 au CHU de Brabois", a indiqué le procureur de la République de Nancy, ajoutant qu'un juge d'instruction avait été saisi et qu'une autopsie serait pratiquée mardi.

L'agresseur présumé encourt la perpétuité

"C'est brutal, c'est terrible. Je n'ose imaginer l'état des parents. Le petit Lucas méritait évidemment de vivre et cette bestialité sans nom est plus qu'injuste. Je suis sous le choc. Nous devons rester unis dans ce moment terrible de souffrance, je fais confiance à la justice pour que cet acte ignoble soit puni comme il le mérite", a régi le maire de Joeuf, André Corzani, sur BFMTV.

Il a indiqué que les drapeaux de la commune seraient mis en berne. 

L'homme arrêté après l'agression, âgé de 30 ans, présente des troubles psychiatriques. Vendredi, il avait été mis en examen et incarcéré en détention préventive. D'après un expert qui l'a examiné, l'homme souffre de "troubles psychiatriques" qui ont altéré son jugement, sans toutefois l'abolir. Il est de ce fait responsable pénalement et encourt la réclusion à perpétuité. Sa famille est installée depuis longtemps à Joeuf, a indiqué le maire.

Dimanche, 1.700 personnes avaient défilé silencieusement à Joeuf pour soutenir la famille du petit garçon.

C.B avec AFP