Jean Castex réitère "toute sa confiance" à Gérald Darmanin et au préfet de police Didier Lallement

Les récentes bavures policières liées à l'évacutation brutale d'un camp de migrants et à l'agression du producteur de musique, Michel Zecler, ont suscité l'indignation de l'opinion publique. Toutefois, Jean Castex a réaffirmé ce mercredi matin son soutien à la hiérarchie.
"Le préfet de police comme le ministre de l'Intérieur ont toute ma confiance", a-t-il insisté sur plateau de BFMTV-RMC, soulignant que "s'il voulait changer des hauts fonctionnaires, il le ferait".
L'affaire Zecler, "inadmissible"
Jean Castex s'est dit "très choqué par les images" par les images de la violente agression de Michel Zecler par trois fonctionnaires. "C'est totalement inadmissible", a-t-il commenté.
Quant à l'évacuation d'un camp de migrants le 23 novembre à Paris, le Premier ministre a préféré rappeler que malgré "des dérapages, il ne faut pas oublier l'essentiel: cette occupation n'était pas légale". Il a cependant admis qu'un tel usage de la force n'était pas "souhaitable", mais "dans le feu de l'action ces choses sont toujours difficiles".
"Ce qui m'intéresse, c'est que ces faits ne se commettent pas. Par la formation et l'encadrement, nous devons chercher à améliorer cette situation mais ça ne doit pas nous détourner de l'essentiel, ce qui compte c'est la sécurité de nos concitoyens", a-t-il martelé.