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Police-Justice

Il cachait le cadavre de sa compagne pour toucher des allocations

A Mont-de-Marsan, un homme cachait le cadavre sans vie de sa compagne depuis un an, pour continuer à toucher les allocations. (photo d'illustration)

A Mont-de-Marsan, un homme cachait le cadavre sans vie de sa compagne depuis un an, pour continuer à toucher les allocations. (photo d'illustration) - Jean-Christophe Verhaegen - AFP

VIDEO - Le corps presque momifié d'une femme a été retrouvé mercredi au domicile d'un homme de 49 ans, à Mont-de-Marsan. Se présentant comme son ex-compagnon, il a avoué n'avoir pas signalé sa mort pour continuer à percevoir ses allocations.

La macabre découverte est survenue au cours d'une visite pour impayés. Le corps sans vie d'une femme de 58 ans, apparemment morte depuis plus d'un an, a été découvert mercredi à son domicile de Mont-de-Marsan où vivait encore un homme se présentant comme son ex-compagnon, a indiqué une source policière.

Un corps presque momifié

Mercredi matin, une femme huissier de justice escortée d'un policier, s'est rendue pour impayés au logement de fonction de la défunte, agent GDF en arrêt maladie depuis plusieurs années.

C'est un homme de 49 ans, se présentant comme le compagnon de la défunte, qui leur a ouvert les lieux après avoir tenté en vain de les mener sur de fausses pistes.

Mais l'huissier et le policier sont néanmoins parvenus à franchir deux portes calfeutrées les menant dans la chambre à coucher, où gisait sur le lit un corps quasi momifié, a-t-on indiqué de source policière, confirmant une information du quotidien Sud Ouest.

Une mort non signalée... pour les allocations

Lors de sa garde à vue, l'homme a expliqué avoir retrouvé son ex-concubine morte de mort naturelle un soir de novembre 2013. Il n'avait pas signalé sa mort pour continuer à percevoir les allocations de la défunte, a-t-il dit.

Ce Landais sans emploi aurait ainsi perçu 1.900 euros par mois et utilisé la voiture de son ex-concubine pendant un an. Il avait été remis en liberté dès mercredi soir car rien ne laisse penser qu'il s'agisse d'un homicide ou d'une mort violente, a précisé le Parquet de Mont-de-Marsan. L'homme pourrait toutefois être poursuivi pour escroquerie.

Les résultats de l'autopsie pratiquée jeudi à Bordeaux, notamment les analyses toxicologiques, seront connues d'ici une quinzaine de jours.

A.S. avec AFP