Haute-Garonne: réveillée en pleine nuit, elle assiste en direct au cambriolage de sa boutique

Au total, en l'espace de cinq minutes, les cambrioleurs ont emporté une centaine de paires de lunettes de soleil pour un préjudice estimé à environ 10.000 euros.

Un cambriolage vécu en direct. Il était aux alentours de 5h30 du matin, samedi 1er juin, lorsque Christelle Gabaston, gérante du commerce "Histoire de Lunettes" situé à Villemur-sur-Tarn, en Haute-Garonne, est réveillée par une alerte reçue sur son smartphone. C'est son application, reliée au système de vidéosurveillance du magasin, qui l'avertit d'une tentative d'intrusion.

"Combat avec les assurances"

Dans un premier temps, celle-ci voit plusieurs individus qui tentent d'ouvrir la porte à l'aide d'un pied-de-biche. Devant leur incapacité à entrer, les cambrioleurs décident d'employer les grands moyens et utilisent une voiture-bélier afin de détruire la devanture du commerce.

"Je suis alertée au moment où ils rentrent. Ça sonne et le temps que je me connecte je les vois à ce moment-là", raconte Christelle Gabaston à BFMTV.

Une fois la vitrine explosée par la violence du choc, les intrus emportent en moins de cinq minutes plus d'une centaine de lunettes de soleil pour un préjudice total estimé à 10.000 euros. Avertie, la gendarmerie intervient mais arrive trop tard.

"C’est un peu difficile. Ça ne sert à rien d’être en colère, ce n’est pas visé envers moi personnellement. Après ça va être le combat avec les assurances pour savoir qui est responsable, qu’est-ce qui est couvert ou pas couvert sachant qu’il faut remettre le magasin en état", ajoute la propriétaire des lieux.

"On va être un peu plus attentifs"

Comme elle l'explique encore à BFMTV, Christelle Gabaston avait déjà repéré des mouvements suspects de plusieurs individus autour du magasin au cours des jours qui ont précédé le cambriolage. Elle avait alors averti ses employés.

"J’avais dit ‘attention il y a deux hommes qu’il faut surveiller car, potentiellement, ils sont en train de repérer.' Après, est-ce que c’est eux ou pas, on ne sait pas", nuance-t-elle.

Pour leur part, les propriétaires des commerces voisins disent leur surprise, un tel événement restant plutôt rare dans cette commune d'un peu moins de 6.000 habitants et sans histoires.

"On est à la campagne, alors on ne s’attend pas à être touchés comme dans les grandes villes. On va être un peu plus attentifs à ce qui nous entoure en fait", assure Élodie, une riveraine.

Une enquête pour vol aggravé, confiée à la compagnie de gendarmerie de Toulouse Saint-Michel, a été ouverte par le parquet de cette même ville.

https://twitter.com/Hugo_Septier Hugo Septier Journaliste BFMTV