Grégory : la justice autorise deux nouvelles expertises

La justice a autorisé ce lundi deux nouvelles expertises dans l’affaire du petit Grégory, 28 ans après la mort du garçon.

Vingt-huit ans après l'assassinat du petit Grégory, la cour d'appel de Dijon a décidé mercredi d'autoriser deux nouvelles demandes d'expertise sur les chaussures et les vêtements de l'enfant, a annoncé le procureur général Jean-Marie Beney. Ces nouvelles expertises, demandées par les parents du garçon, ont été rendues possibles grâce aux progrès de la science.

Grégory a été assassiné en octobre 1984 dans les Vosges.

"La cour a fait droit à la demande des parents soutenue par le ministère public concernant des expertises complémentaires au fins de recherche de cellules ADN sur les vêtements" de Grégory, ainsi que sur "les chaussures", a déclaré Jean-Marie Beney au cours d'une conférence de presse.

Les dernières analyses infructueuses

Après les résultats infructueux des dernières analyses ADN, notamment sur un timbre d'une lettre du corbeau et sur la cordelette ayant entravé l'enfant, les Villemin avaient demandé à la justice, fin août, des analyses complémentaires notamment des recherches de traces et d'ADN sur les vêtements et chaussures de Grégory.

Le procureur général de Dijon Jean-Marie Beney s'était dit favorable à ces demandes lors d'une audience à huis clos le 12 septembre.

Vingt protagonistes concernés

La famille de Grégory a également demandé de nouveaux prélèvements sur une vingtaine de protagonistes de l'affaire, ainsi que la comparaison des courriers du corbeau avec des cahiers saisis à l'époque.

Concernant ces dernières demandes, le procureur général a demandé de rejeter ces derniers actes, au motif que "certains étaient en cours avant même qu'ils ne soient demandés" et que les autres étaient "trop éloignés de l'assassinat de Grégory".

Sujet vidéo : Pauline Revenaz et Wayne Bertrand