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Faits divers

Attaque d'abeilles à Aurillac: les insectes seront euthanasiés après les investigations

Un essaim d'abeilles (photo d'illustration).

Un essaim d'abeilles (photo d'illustration). - AFP

La procureure de la République a décidé d'euthanasier les abeilles responsables de la violente attaque à Aurillac dimanche 6 juillet, dès la fin des investigations visant à déterminer pourquoi les insectes se sont comportés ainsi.

Une virulente attaque d'abeilles dans le centre-ville d'Aurillac avait fait 24 blessés dont trois en urgence absolue ce dimanche 6 juillet. Une enquête pour "blessures involontaires" a été ouverte afin de tenter de comprendre la réaction soudaine et violente des insectes.

La procureure de la République, Sandrine Delorme, a quant à elle "pris la décision d'euthanasier les abeilles, une fois que la procédure sera terminée", a-t-elle annoncé à nos confrères de France 3 Auvergne-Rhône-Alpes ce mardi 8 juillet.

Depuis l'attaque, les insectes ont été "déplacés dans l'Aveyron". "Les ruches peuvent contenir environ 70.000 abeilles."

Aucune piste privilégiée

La procureure estime qu'il est encore trop tôt pour expliquer le comportement des abeilles, qui avaient sérieusement piqué plusieurs passants alors que la ruche était en centre-ville depuis dix ans sans qu'aucun incident de cette ampleur ne soit recensé.

Le maire cantalien, Pierre Mathonier, évoque la possibilité d'une "attaque de frelons asiatiques, des prédateurs importants pour les abeilles" sur la rche, ce qui a provoqué cette réaction de "défense".

À ce stade, cette piste des frelons asiatiques est étudiée mais reste "une piste parmi tant d'autres", note la procureure dans les colonnes de France 3, précisant qu'"en l'état, on n'a pas de frelon asiatique sous la main".

Aucune hypothèse n'est donc privilégiée par les enquêteurs, qui poursuivent les investigations. "On va vérifier que la réglementation a été suivie. On verra s’il y a des choses à mettre en place ou à éviter", précise Sandrine Delorme.

Des experts de l'OFB, l'Office français de la biodiversité sont également mandatés dans le cadre de l'enquête. Parmi les trois personnes placées en urgence absolue après des réactions allergiques, seule une personne était restée en réanimation au lendemain de l'attaque.

Juliette Moreau Alvarez