Essonne: plus de 400 kilos de résine de cannabis retrouvés dans un box, six personnes interpellées

Une enquête express menée par la Section de recherches de Paris a mené à l'interpellation de six personnes suspectées d'appartenir à un réseau bien implanté de trafic de stupéfiants.

Frapper vite et fort. C'est le message passé par le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin qui promettait encore en septembre dernier qu'"au-delà du nettoyage des points de deal", la lutte contre le trafic de stupéfiants devait permettre de "mettre ces criminels hors d'état de nuire durablement". Une volonté ministérielle qui trouve son illustration avec la saisie cette semaine de plus de 400 kilos de résine de cannabis en Essonne.

Dès le mois d'octobre, les gendarmes de l'Essonne et de la Section de recherches de Paris mettent sous surveillance un point de deal connu à Fleury-Mérogis. Un groupe de travail de quatre personnes est alors composé. L'objectif est de remonter le plus haut possible dans l'organisation de ce réseau bien structuré qui inonde les points de deal du département et certainement d'autres villes de la région parisienne.

1,4 million d'euros de drogue saisi

Des surveillances sont mises en place, avec l'appui du Groupe d'observation et de surveillance d'Ile-de-France, sur ce point de deal pour identifier les différents acteurs du réseau. Mercredi 20 décembre, alors que les enquêteurs sont certains d'avoir identifié un lieu de stockage où une quantité de drogue importante est entreposée, une opération est lancée, a appris BFMTV.com de sources concordantes.

"Dans les enquêtes sur le trafic de stupéfiants, ce qui précipite les interpellations c'est soit l'identification d'un convoi, soit l'identification d'un lieu de stockage", note une source proche de l'enquête. Et les gendarmes ont vu juste puisque dans un box à Fleury-Mérogis, ils ont découvert 409 kilos de résine de cannabis et 300 grammes de cocaïne. Soit une valeur marchande estimée à 1,4 million d'euros.

Au total, six hommes ont été interpellés, six personnes suspectées d'appartenir à ce réseau. L'une d'entre elles serait l'une des têtes de ce trafic. Âgés entre 17 et 26 ans, tous étaient connus des services de police et de gendarmerie, déjà pour des faits relatifs au trafic de stupéfiants. Ils sont ce vendredi après-midi présentés à un juge d'instruction en vue d'une possible mise en examen. Une information judiciaire a été ouverte pour "trafic de stupéfiants" et "association de malfaiteurs".

https://twitter.com/justinecj Justine Chevalier Journaliste police-justice BFMTV