Enlèvement de Santiago: la priorité "reste de retrouver" le nourrisson assure le procureur

Ils font de la vie de Santiago leur priorité. Trois jours après l'enlèvement du nourrisson au service néonatalité de l'hôpital Robert-Ballanger d'Aulnay-sous-Bois, le procureur de la République de Bobigny est longuement revenu sur la santé du nourrisson lors d'un point presse.
"La prioriété n°1 a été et reste de retrouver Santiago pour pouvoir s'assurer qu'il aille bien", rapporte Éric Mathais.
Santiago est un grand prématuré. Né le 4 octobre 2024, il est arrivé au monde à 33 semaines soit huit semaines avant le terme. Le nourrisson nécessite "une prise en charge constante" du fait de sa grande prématurité, explique le procureur de la République de Bobigny. En ce sens, une rupture des soins de quelque nature que ce soit est "susceptible d'engager son pronostic vital", alerte Éric Mathais.
Couveuse, capteurs cardiaques, lait
Santiago doit être réchauffé par une couveuse, "sous monitoring et sonde gastrique, assisté dans son alimentation avec un lait pour prématuré spécifique et resté constamment sous surveillance médicale", poursuit le magistrat.
Ce sont les appareils reliés au petit corps de Santiago qui ont alerté les équipes médicales lundi soir. Le personnel a été alerté "par le débranchement des capteurs cardiaques", explique le procureur de la République de Bobigny. "Et les parents du nourrisson ont été aperçus à 23h30 sortir de l'établissement avec un sac."
Trois jours après son enlèvement, Santiago reste introuvable. Le procureur de la République de Bobigny a ordonné aux parents du petit Santigo de le conduire "immédiatement à l'hôpital le plus proche" afin qu'il puisse bénéficier des "soins vitaux dont il a besoin".