Procès des viols de Mazan: Dominique Pelicot affirme que tous les hommes venus à son domicile "ne sont pas venus par hasard"

L'ESSENTIEL
- Dominique Pelicot a pu être entendu ce lundi alors qu'une expertise médicale l'a jugé apte à comparaître. Lire notre article
- Dominique Pelicot a reconnu être "un violeur comme tous ceux qui se trouvent dans cette salle". Lire notre article
- Gisèle Pelicot a été applaudie lors de son apparition au tribunal d'Avignon par des personnes venues apporter leur soutien. Lire notre article
Dominique Pelicot appelle ses coaccusés "à prendre leurs responsabilités
L'audience est terminée. Dominique Pelicot a été entendu longuement depuis 9 heures ce matin. Il est revenu sur son enfance, ces "traumatismes", qui expliqueraient son passage à l'acte en 2010 et sa "perversion".
Interrogé sur ses coaccusés, il dit "reconnaître ce qu'il a fait et demande aux autres de prendre leurs responsabilités".
L'audience reprend demain à 9 heures avec l'interrogatoire du seul homme qui n'est pas accusé d'avoir violé Gisèle Pelicot, mais d'avoir fait violer sa femme par Dominique Pelicot.
Gisèle Pelicot "incroyablement émue" par les marques de soutien
En marge de l'audience, Gisèle Pelicot a réagi aux marques de soutien affichés lors de cette journée par le public. "J'ai été très émue, les personnes sont incroyables", a-t-elle régi d'après son entourage à BFMTV.
A la mi-journée, un haie d'honneur lui a été faite par des membres du public venus assister au procès.
Pour Dominique Pelicot, les hommes "ne sont pas venus par hasard"
Les questions à Dominique Pelicot se poursuivent. Les avocats de la défense cherchent à démontrer que l'accusé a menti tout au long de la procédure. L'un des avocats lui fait remarquer qu'il s'était présenté comme "médecin du travail" auprès de l'un des accusés, ce qu'a nié l'accusé quelques instants plus tôt. Une autre lui rapporte qu'il n'existe "aucune preuve" sur un éventuel chantage dont aurait été victime Dominique Pelicot, comme il l'affirme.
"Depuis ce matin, vous dites que vous n’avez manipulé que votre femme mais n’avez vous pas menti à votre médecin pour obtenir du Temesta? C’était une cachoterie ou un mensonge?
"Je mens, je mens, je mens, tous ceux qui sont venus chez moi peuvent dire le contraire. Je ne leur ai pas menti, ils savaient très bien. Ils ont été réceptifs à ma demande. Les hommes qui sont venus chez moi ne sont pas venus par hasard."
Dominique Pelicot évoque "le fantasme de partager" son épouse
Quel était le but de Dominique Pelicot en invitant des hommes à son domicile? "Qu'est-ce que vous recherchiez", demande une avocate de la défense.
"Le fantasme de partager mon épouse avec quelqu'un", explique Dominique Pelicot.
L'avocate poursuit. Est-ce que son plaisir était d'avoir des relations avec une femme endormie? Dominique Pelicot réfute: c'était "toujours pour avoir des relations qu’elle refusait. "Ma femme était complètement réfractaire à ce mode, c’est pour ça que je l’ai endormie à son insu."
"L'essentiel n'était pas l'endormissement", interroge encore l'avocate. "Si parce que sinon je n’obtenais pas ce que je voulais."
Dominique Pelicot affirme que certains hommes "invités" ont fait demi-tour
Dominique Pelicot est désormais interrogé par les avocats de la défense. Me Gontard lui demande si certains hommes contactés et "invités" à venir violer sa femme n'étaient pas entrés, une fois à son domicile. L'accusé répond par la négative mais affirme que certains ont rebroussé chemin une fois la rencontre actée.
"J’imagine qu’il y en a qui ont fait demi-tour ou qui n’ont pas pris la route du tout. Beaucoup, pendant le covid, s’en servaient pour dire que ce n’était pas possible de venir", affirme Dominique Pelicot.
Puis il est interrogé sur les "critères" de sélection des hommes "invités" à venir à son domicile. "C'était la façon d’écrire puis l’échange au téléphone. Il y avait une deuxième étape, c’était la vision de la personne. Un rendez-vous était donné devant le collège à 500 mètres de chez moi."
"Tu mens!" lance Caroline Darian à Dominique Pelicot
L'ambiance se tend à l'audience alors que Me Camus, avocat de Caroline Darian, interroge Dominique Pelicot sur deux photos d'elle endormie et en sous-vêtements retrouvées dans son ordinateur.
"Ce n’est pas moi qui ai pris ces photos", répète à plusieurs reprises l'accusé. Alors qui? "Je ne sais pas" Dominique Pelicot reconnaît seulement avoir fait un photomontage de sa femme et de sa fille.
Caroline Darian sort de la salle, en colère. Pour son avocat, cette réponse est encore "plus inquiétante".
"Je sais mais je n'ai jamais touché ma fille", répète-t-il à volonté réfutant les accusations d'inceste sur ses enfants ou sur ses petits-enfants. "Je n'ai jamais eu un regard comme ça sur elle. Je n'ai jamais eu ce ressenti. Ce sont des joyaux, on n’y touche pas."
Me Camus s'agace, tente de le faire reconnaître: "Ne pouvez-vous pas vous comporter en homme? Ne comprenez vous pas que vous seul pouvez les libérer de ce cauchemar?"
Le président intervient pour clarifier le propos de l'avocat qui lui demande si ce photomontage était "normal". Alors, l'avocat tente une dernière fois, "est-ce que vous reconnaissez que c’est vous qui avez pris votre fille en photo?" Dominique Pelicot dément.
"Tu mens !!", lui lance Caroline Darian, droit dans les yeux, fulminant sur le banc.
Les co-accusés étaient "parfaitement au courant" de l'état de Gisèle Pelicot
"Ils étaient parfaitement au courant, je leur donnais mon numéro de téléphone", affirme Dominique Pelicot au sujet de ses co-accusés. Il a expliqué les avoir rencontré via Coco, sur le salon "A son insu".
"On passe en privé et je leur dis que c’est pour abuser ma femme endormie."
Dominique Pelicot envoyait des photos de Gisèle Pelicot, "sans son visage, toujours à son insu". "La consigne était de venir avec des tests et des préservatifs. Certains sont venus sans préservatif. J’ai laissé faire."
"Il y a avait des obligations qui ne laissait aucun doute sur son état. Certains m’ont envoyé sur les roses, beaucoup ont accepté. Certains m’ont même fait d’autres propositions."
Est-ce que l’un d’entre eux s’est inquiété de l'état de santé de Gisèle Pelicot? "Aucune question ne m’a été posé à ce sujet-là. Ils ont fait ce qu’ils voulaient."
L'absence de consentement comme mode opératoire pour Dominique Pelicot
Questionné depuis une dizaine de minutes sur les faits, Dominique Pelicot reconnaît avoir fait des films de ses relations avec sa femme. "A son insu", dit-il.
L'absence de consentement comme mode opératoire. "Pourquoi faire sans consentement?", demande le président.
"Une part de plaisir et peut être de la perversion", répond le septuagénaire.
Et pourquoi avoir photographié nue Gisèle Pelicot? "Pour le plaisir et la regarder quand elle n’était pas là", poursuit-il. Le président le presse sur l'absence de consentement affirmant qu'il s'est "servi" de sa femme.
"Oui on peut dire ça comme ça", répond l'accusé. Le président insiste: "On peut dire ça et on peut même parler de viol." "Elle ne s’est jamais plaint de ça", souffle Dominique Pelicot.
"Mais en aucun cas elle n’a été complice, ça a toujours été à son insu", termine Dominique Pelicot.
"Je ne t'ai pas violée", lance Dominique Pelicot à sa fille
À la reprise de l'audience, Me Zavarro interroge son client. Elle l'interroge sur son enfance puis lui demande s'il avait eu des "gestes déplacés" sur ses petits-enfants. "Jamais", insiste-t-il.
Elle profite de la présence de Caroline Darian, la fille du couple pour lui demander s'il avait "drogué ou violé" sa fille, qui l'accuse.
"Caroline, se lance-t-il interpellant sa fille. Je ne t’ai jamais droguée, ni violée. Ce n'est pas possible de dire ça." Je n'ai jamais fait ça."
Caroline Darian le regarde et fait non de la tête.
Une haie d'honneur pour Gisèle Pelicot dans le tribunal
Le public, réuni en haie d'honneur dans l'enceinte du tribunal, a applaudi longuement Gisèle Pelicot à sa sortie. Une anonyme lui a offert un bouquet de fleurs.
L'audience est suspendue jusqu'à 14h15.
Dominique Pelicot assure que ses co-accusés "sont venus le chercher"
Dominique Pelicot réfute la manipulation dont il est accusé par les autres hommes mis en cause dans ce dossier.
"J’ai embarqué personne, ils sont venus eux-mêmes me chercher. On m’a demandé, j’ai dit oui. J’ai pas mis de menottes pour les faire venir. Ils ont accepté et sont venus."
Dominique Pelicot s'en prend à un avocat de la défense
Depuis le début de son interrogatoire, Dominique Pelicot met en cause ses co-accusés, assurant qu'ils étaient parfaitement conscients du "schéma criminel" qu'il avait mis en place.
L'un des avocats l'interroge sur la manière dont il a "embarqué" les hommes qui venaient chez lui et sur le "doux euphémisme" lorsque Pelicot assurait être "à côté de la plaque" face à son épouse "merveilleuse".
"Si c’est avec ces termes que vous comptez défendre votre client, vous allez avoir du mal", s'agace Dominique Pelicot.
L'avocat poursuit, lui rappelant que cette affaire des viols de Mazan est devenue l'une des plus grandes affaires criminelles. "Si je suis un monument, je serais un bien triste monument. Je n’invite personne à le visiter. Je n’ai pas cette prétention."
L'accusé évoque "la face A et la face B du même homme"
Interrogé sur sa figure de "patriarche" puis celle d'agresseur, Dominique Pelicot répète plusieurs fois qu'on ne "né pas pervers". Lui ramène cette bascule à son enfance.
"On ne peut pas dire que ma vie n’a pas été influencée par ça. La face A et le face B, c’est le même homme mais avec des addictions", répond Dominique Pelicot, se disant "égoïste".
"Quand devient-on pervers?", l'interroge alors Me Camus, avocat des enfants de Gisèle Pelicot. "On essaie de faire avec ce qu’on a vécu. On le devient quand on rencontre quelqu'un qui nous donne les possibilités. Là on devient pervers, oui."
Lui date ça à sa rencontre sur Internet avec un infirmier qui lui aurait conseillé d'administrer du Temesta à son épouse. "Il m’a donné la posologie, j’ai vu des photos de sa femme dont la sienne, à partir de ce moment là ça se déclenche, on réfléchit."
Dominique Pelicot assure que "l'addiction était plus forte"
Dominique Pelicot est questionné par Me Babonneau, l'avocat de Gisèle Pelicot. "Pourquoi vous n’avez pas trouvé la volonté d’arrêter ce que vous lui faisiez subir?", alors que le mari assistait aux absences de son épouse, l'accompagnait à ses rendez-vous médicaux pour comprendre ses absences.
"J’ai essayé d’arrêter, mais l’addiction était plus forte. J’ai essayé de la rassurer. J’ai trahi sa confiance. J’aurais effectivement dû arrêter plus tôt, et même pas commencer."
L'avocat insiste sur les risques qu'il a fait courir à sa femme, à savoir les pertes de conscience, l'exposition au VIH... "Je ne pouvais pas les ignorer, répond Dominique Pelicot. La piscine, je ne l’ai jamais laissée toute seule. Le VIH? Il m’avait fourni un test visiblement faux, et il est venu 6 fois. J’aurais dû réagir à tout ça."
Dominique Pelicot assure aussi ne pas avoir pu arrêter par crainte que les hommes filmés viennent "voir directement" sa femme.
"Un processus confessionnel": l'avocate de Dominique Pelicot explique que son client est "très abattu"
Me Béatrice Zavarro, l'avocate de Dominique Pelicot, explique que son client est "très abattu". "Il a demandé à sa femme de bien vouloir l'excuser", rappelle-t-elle.
"Il a expliqué son parcours de vie, les tumultes de sa vie, les traumatismes qu'il a pu subir", déclare-t-elle, ajoutant: "C'est la vérité de Dominique Pelicot".
"On est dans un processus confessionnel, il va continuer. On va aller au bout de ce procès et on saura tout de Dominique Pelicot", conclut l'avocate.
Dominique Pelicot dit "toujours aimer" son ex-femme
À plusieurs reprises, Dominique Pelicot revient sur sa relation avec son ex-épouse. "J'étais fou d’elle. C’était devenu celle qui remplaçait tout. Je l’ai énormément aimé comme je l’aime toujours."
Et il poursuit: "Je l’ai bien aimé pendant 40 ans et mal aimé pendant 10 ans. J’ai tout gâché, j’ai tout perdu. J’aurais jamais dû faire ça."
Dominique Pelicot dit "aimer toujours autant" ses enfants. "Ils sont dans mon cœur", dit-il estimant que sa fille Caroline "a eu raison" de lancer son association #MendorsPas!, pour lutter contre la soumission chimique "pour pas que ça se reproduise".
Les vidéos, "c'est de la perversion", reconnait Dominique Pelicot
Interrogé par la cour sur les vidéos qu'il a réalisées des viols de son épouse, Dominique Pelicot évoque "une part de plaisir". "Il y a aussi une mesure d’assurance, vu qu’aujourd'hui on peut, grâce à ça, retrouver tous ceux qui ont participé à ça."
Les co-accusés de Dominique Pelicot s'agitent dans la salle, dénonçant ces déclarations alors que plusieurs d'entre eux assurent avoir été "manipulés" par le septuagénaire.
Le président de la cour le presse. "Vous avez mis des titres évocateurs (...) avec des qualificatifs concernant Mme Pelicot. Quelles sont les raisons?"
"C’est de la perversion, du vice, mais c’est aussi un élément marquant pour pouvoir me rappeler certaines personnes."
Dominique Pelicot "demande pardon, même si c'est impardonnable"
Moment fort. Gisèle Pelicot a souhaité réagir aux premières déclarations de son ex-mari. "Pour moi, il est difficile de l'entendre. Pendant 50 ans, j’ai vécu avec un homme dont je n’aurai pas imaginé une seule seconde qu’il pouvait faire ces actes. J’avais toute confiance en cet homme", souffle-t-elle.
Dominique Pelicot est alors invité à réagir: "Je suis coupable de ce que j’ai fait. J’ai pris ma femme, mes enfants, mes petits enfants. Je regrette ce que j’ai fait, je demande pardon même si ce n’est pas pardonnable."
"Tu as été merveilleuse et moi j'ai été à côté de la plaque."
Pendant plusieurs minutes, Dominique Pelicot a été invité à réagir aux conclusions des experts psychologues. "On m'accuse de beaucoup de chose. On ne nait pas pervers, on le devient. Même si c’est paradoxal je n’ai jamais considéré ma femme comme un objet."
Dominique Pelicot estime que son ex-épouse Gisèle "ne méritait pas ça"
Dominique Pelicot estime que son ex-épouse Gisèle "ne méritait pas ça".
Assurant avoir été "heureux" avec elle pendant toute leur vie commune. "J’étais très heureux avec elle. Elle était le contraire de ma mère, complètement insoumise. Nous avons eu trois enfants, des petits enfants, que je n’ai jamais touchés".
Gisèle Pelicot a écouté attentivement son ex-mari, le regardant. À la fin de cette déclaration, elle a baissé la tête remettant ses lunettes fumées.
Dominique Pelicot affirme "être un violeur comme tous ceux qui sont dans cette salle"
Dominique Pelicot, interrogé sur sa personnalité, a fait le choix de prendre la parole pour une déclaration spontanée. Le septuagénaire revient sur ses premiers souvenirs à 4 ans, le viol dont il dit avoir été victime à l'âge de 9 ans et le viol auquel on l'a forcé à assister à l'âge de 14 ans.
"Je retiens de ma jeunesse que des chocs et des traumatismes", dit Dominique Pelicot, presqu'en chuchotant. Le septuagénaire poursuit affirmant que cette période à pris fin après sa rencontre avec celle qui deviendra sa femme Gisèle.
"C’était trop lourd à porter, j’ai tenu 40 ans", affirme-t-il. A plusieurs reprises, Dominique Pelicot pleure.
"Aujourd’hui je maintiens qu’avec les obligations que nous avons tous, je suis un violeur, comme tous ceux qui sont dans cette salle. Ils ne peuvent pas dire le contraire."
Dominique Pelicot reconnait "les faits dans leur totalité"
Pour sa première prise de parole aujourd'hui, Dominique Pelicot dit "reconnaître les faits dans leur totalité".
Le président de la cour criminelle lit les faits qui sont reprochés à Dominique Pelicot. Le septuagénaire, jambes croisées, écoute, regardant le président de la cour ou le plafond. Il n'a pas de réaction particulière.
Les aménagements demandés par les médecins pour la comparution de Dominique Pelicot
Le président de la cour criminelle a lu le pré-rapport des deux médecins qui ont examiné hier Dominique Pelicot.
Tant sur le plan "médical, somatique et mental", Dominique Pelicot est "en état de comparaître" dès aujourd'hui.
Un ensemble de mesures est préconisé par les médecins: une pause de repos toutes les 15 à 20 minutes toutes les 1h30 d'audition, l'installation d'un fauteuil, la fourniture d'1,5 litre d'eau par jour et l'aménagement des geôles avec un matelas pour qu’il puisse se reposer.
Dominique Pelicot présent dans le box
Dominique Pelicot est entré dans le box des accusés.
Aidé d'une canne et vêtu d'une chemise épaisse grise, il affiche une meilleure mine que la dernière fois qu'il est apparu devant la cour. Il est installé dans un fauteuil plus confortable que le banc sur lequel il était assis depuis le début du procès.
Les experts ont dans leur rapport que des aménagements devaient être réalisés pour que le septuagénaire puisse assister aux audiences.
Comment sont pris en charge les détenus malades?
L'avocate de Dominique Pelicot a dénoncé une prise en charge "lamentable" de son client, atteint d'une infection rénale depuis plusieurs jours, estimant qu'une semaine avait été perdue.
Comment sont pris en charge, sous la responsabilité du ministère de la Santé, les détenus malades? Retrouvez toutes nos explications
Dominique Pelicot "sera présent", selon son avocate
L'avocate de Dominique Pelicot a affirmé lundi soir que son client "sera présent" ce mardi matin pour la reprise des débats.
"Il veut s'expliquer, insiste Me Béatrice Zavarro. Il a la volonté de comparaître, c'est pour ça que des adaptations vont être mises en oeuvre."
Me Zavarro s'est félicité qu'un diagnostic soit "enfin posé". "Je suppose que ça a permis d’avoir un posologie adaptée, poursuit-elle. Une chose est sûre, c’est qu’on a perdu beaucoup de temps."
Dominique Pelicot jugé apte à comparaître
Bonjour à toutes et à tous, le procès des viols de Mazan devrait reprendre ce mardi.
Hier, un collège d'experts, saisi par la cour criminelle du Vaucluse, a relevé qu'il n'y avait plus de contre-indications à sa présence dans le box.
Sa comparution est toutefois conditionnée à des aménagements de l'audience, comme des temps de repos ou un séquençage des auditions, c'est-à-dire des interrogatoires en plusieurs temps.