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Police-Justice

Champigny-sur-Marne: 14 arrestations après l'agression de policiers le 31 décembre

Deux policiers avaient été blessés le 31 décembre 2017 à Champigny-sur-Marne.

Deux policiers avaient été blessés le 31 décembre 2017 à Champigny-sur-Marne. - Image amateur

Deux membres des forces de l'ordre avaient été violemment pris à partie en marge d'une soirée privée le 31 décembre 2017 à Champigny-sur-Marne, dans le Val-de-Marne. La policière avait été rouée de coups, à terre.

Quatorze personnes ont été interpellées ce mardi matin à la suite de l'agression le 31 décembre dernier de deux policiers à Champigny-sur-Marne dans le Val-de-Marne, après une soirée privée qui avait dégénéré. Elles ont été placées en garde à vue pour "violences sur personne dépositaire de l'autorité publique avec une interruption de travail supérieure à huit jours", ce qui peut leur valoir jusqu'à sept ans de prison. 

Les individus, soupçonnés d'avoir frappé une gardienne de la paix au sol, d'avoir encouragé les coups ou filmé la scène, sont âgés de 16 à 20 ans et deux femmes figurent parmi eux. Selon nos informations, les arrestations ont eu lieu dans le Val-de-Marne, les Hauts-de-Seine, la Seine-et-Marne et l'Eure.

L'opération, toujours en cours selon nos informations, est le résultat de près de quatre mois d'enquête de la Sûreté départementale du Val-de-Marne et de l'Office central de lutte contre la cybercriminalité. Les visages des agresseurs présumés ont été isolés des vidéos postées sur les réseaux sociaux et certains vêtements identifiés, le but étant de les retrouver en perquisition. 

Deux policiers frappés

Appelés en marge d'un événement où plusieurs dizaines de personnes avaient tenté d'entrer sans être invités, deux policiers avaient été pris à partie et roués de coup.

"Un capitaine et un gardien de la paix se sont retrouvés isolés lors d'une intervention sur une soirée privée qui a dégénéré", avait alors détaillé une source proche du dossier. "Les deux policiers sont pris à partie par le groupe, qui fracture le nez d'un des policiers et qui assène des coups violents à la policière, qui souffre de commotions au visage", avait-elle précisé.

Les deux membres des forces de l'ordre s'étaient vus prescrire une semaine d'ITT chacun. L'agression de la policière avait été filmée, suscitant de vives réactions notamment de la classe politique.

"Les coupables du lynchage lâche et criminel des policiers faisant leur devoir une nuit de 31 décembre seront retrouvés et punis. Force restera à la loi", avait promis Emmanuel Macron le lendemain de l'agression.
L.A., avec Cécile Ollivier