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Cambriolage au musée national Adrien Dubouché de Limoges, le préjudice estimé à plus de 6 millions d'euros

La façade du musée national Adrien Dubouché à Limoges, en Haute-Vienne, le 13 mars 2014

La façade du musée national Adrien Dubouché à Limoges, en Haute-Vienne, le 13 mars 2014 - Photo par GUY CHRISTIAN / hemis.fr / Hemis via AFP

Trois objets ont été dérobés dans la nuit de mercredi à jeudi au musée national Adrien Dubouché de Limoges: deux plateaux chinois d’une valeur de plus de 6 millions d’euros, ainsi qu’un vase dont l’estimation doit encore être confirmée.

Un cambriolage a eu lieu dans la nuit de mercredi à jeudi, aux alentours de 3h15, au sein du Musée national Adrien Dubouché à Limoges, a appris BFMTV de sources concordantes ce jeudi 4 septembre, avec un préjudice très important, de plus de 6 millions d'euros. 

Le musée est détenteur d'une collection importante d’œuvres représentatives de l’histoire de la céramique, et, cette nuit, trois objets ont été dérobés: deux plateaux chinois d’une valeur de plus de 6 millions d’euros, ainsi qu’un vase dont l’estimation doit encore être confirmée, indique le parquet de Limoges, joint par BFMTV.

La ministre de la Culture, Rachida Dati, a affirmé sur X que les forces de l'ordre "mettent tout en œuvre pour les retrouver". "Je prends ce cambriolage comme une agression contre la ville et le patrimoine", a de son côté réagi le maire de Limoges, Émile Roger Lombertie, auprès d'Ici Limousin.

L'alerte rapidement donnée

L’alerte a très rapidement été donnée par les gardiens du musée, mais malgré l'arrivée très rapide de policiers sur place, les cambrioleurs avaient déjà pris la fuite. Une enquête de flagrance a immédiatement été ouverte par le parquet de Limoges, du chef de "vol aggravé de biens culturels exposés dans un musée de France, commis en réunion et avec dégradations". 

L’enquête a été confiée aux services de la division de la criminalité organisée et spécialisée du SIPJ de Limoges, en cosaisine avec l’office central de lutte contre le trafic des biens culturels.

Des investigations de police technique et scientifique sont en cours, ainsi que l’exploitation des images de vidéosurveillance du musée et de la ville.

Alexandra Gonzalez avec Sophie Cazaux