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Police-Justice

Barrage forcé et coups de feu à Paris: deux hommes en garde à vue

Les policiers ont installé tôt dimanche matin un périmètre de sécurité à l'occasion de l'arrivée du Tour de France.

Les policiers ont installé tôt dimanche matin un périmètre de sécurité à l'occasion de l'arrivée du Tour de France. - Thomas Oliva - AFP

Un véhicule a forcé un barrage de police dimanche matin place de la Concorde à Paris. Deux hommes de 17 et 30 ans ont été placés en garde à vue.

Une voiture a forcé un barrage de police dimanche matin un peu avant 8 heures sur la place de la Concorde, alors que Paris accueille l'arrivée du Tour de France ce dimanche. Dans le quartier des Champs-Elysées, une personne au volant a d'abord percuté un autre véhicule, avant de prendre la fuite. C'est lorsque les policiers ont voulu la contrôler qu'elle a forcé le périmètre de sécurité qui était en train d'être installé à l'occasion du Tour. Les policiers ont été contraints d'ouvrir le feu pour se dégager.

Activement recherchés après avoir réussi à prendre la fuite, deux hommes de 17 et 30 ans ont été placés en garde à vue au commissariat du 1er arrondissement de Paris lundi matin, a appris BFMTV. L'un des deux hommes est connu pour des faits de droit commun. Quatre ou cinq personnes étaient présentes dans le véhicule dont une femme qui a été blessée très légèrement par les tirs de balle.

Immatriculée dans les Yvelines

"Les policiers se sont retrouvés coincés entre un bus et un taxi et ont ouvert le feu pour pouvoir se dégage", a expliqué sur BFMTV Luc Poignant, de la SGP Police. Malgré les impacts, le véhicule qui transportait deux passagers a réussi à prendre la fuite. 

La Twingo, immatriculée dans les Yvelines, a été retrouvée peu de temps après à proximité de la place de la Concorde dans le VIIIe arrondissement. Sa plaque aurait permis de remonter jusqu'à son propriétaire qui réside à Mantes-la-Jolie.

L'IGPN saisie

Il n'y a pas eu d'échanges de tirs, donc pas de fusillade, a indiqué une source policière, qui parle d'un "refus d'obtempérer". Comme le veut l'usage en pareille situation, l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) a été saisie.

J.C. avec AFP