Affaire Tapie: "rien de nouveau sous le soleil", pour Lagarde

La directrice générale du Fonds monétaire international Christine Lagarde, lors d'une conférence du FMI en avril 2013. - -
Christine Lagarde feint l'indifférence. La directrice générale du FMI a estimé jeudi qu'il n'y avait "rien de nouveau sous le soleil" après l'annonce de sa convocation fin mai par la Cour de justice de la République dans l'affaire Tapie/Crédit Lyonnais.
"Cela ne change rien à ma détermination, à ma concentration et à mon enthousiasme" à la tête du Fonds monétaire international, a-t-elle déclaré, ajoutant qu'elle avait "hâte" de répondre à la convocation de la justice.
Mercredi soir, le site d'investigation Mediapart a révélé que la directrice générale du FMI allait être entendue par la Cour de justice de la République à la fin du mois de mai. Une information confirmée jeudi par son avocat, Me Yves Repiquet.
"Je le savais très bien depuis 2011"
Dans cette enquête, Christine Lagarde est visée pour "complicité de faux et de détournement de fonds publics". En cause, son rôle dans l'arbitrage litigieux sur la vente de l'entreprise Adidas, qui a permis à l'homme d'affaires Bernard Tapie d'empocher plus de 400 millions d'euros. S'était alors posée la question de son avenir au FMI.
"Depuis 2011, je savais très bien que je serais entendue par la commission d'instruction de la Cour de justice de la République", a estimé Christine Lagarde. Fin mars, le FMI avait assuré qu'il continuait d'avoir "confiance" dans les capacités de sa directrice générale à assumer "efficacement ses fonctions" en dépit de cette affaire.
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