11-Novembre: Daniel Hemelryck dénonce "un gouvernement parano" après sa garde à vue

Daniel Hemelryck, sorti mardi soir de sa garde à vue après les accrochages du 11-Novembre sur les Champs-Elysées, ne voit pas ce qu'il a fait de mal. Sur BFMTV, il dénonce des violences non de sa part mais de celle du gouvernement.

Les cérémonies du 11 novembre sur les Champs-Élysées ont été perturbées par des manifestants venus conspuer François Hollande lundi, provoquant des accrochages avec les forces de l'ordre qui ont procédé à 73 interpellations. Quatre d'entre eux se sont soldées par des gardes à vue.

L'un d'eux a été déféré au parquet pour "organisation d'une manifestation non déclarée". Il s'agit d'un homme de 34 ans, proche du Printemps français, et fondateur du collectif "Hollande Démission". Les trois autres gardes à vue ont été prolongées pour "violences volontaires sur personne dépositaire de l'autorité publique".

Un gouvernement "parano"

Libéré dans la soirée, Daniel Hemelryck se dédouane de tout appel à la violence et demande sur BFMTV un "droit de réponse à ces accusations diffamatoires". "Je n'ai pas appelé à faire acte de violence. Je crois que c'est le gouvernement qui a fait des provocations et qui a commencé la violence", a-t-il lancé, évoquant un gouvernement "parano".

Un peu plus tôt, François Hollande avait dénoncé les huées dont il avait été la cible lundi, en marge de la cérémonie du 11-Novembre sur les Champs-Elysées. "Je continue à assurer le cap. Quant aux outrages et insultes qui ont pu être proférées durant cette cérémonie qui doit rassembler tous les Français, ces outrages déshonorent leurs auteurs", a déclaré le chef de l'Etat en marge d'une conférence de presse consacrée à l'emploi des jeunes dans l'UE.

A. G. avec Cécile Ollivier