Le prince William en Estonie pour rencontrer les troupes britanniques de l'Otan

Le fils aîné du roi Charles III va échanger avec les troupes britanniques stationnées en Estonie, pays frontalier de la Russie.

Le prince William, héritier du trône britannique, va se rendre les 20 et 21 mars en Estonie, où il va notamment rencontrer les troupes britanniques stationnées dans ce pays frontalier de la Russie dans le cadre de l'Otan, a annoncé mercredi le palais de Kensington.

Le fils aîné du roi Charles III va échanger avec les membres du régiment britannique Mercian sur la base de Tapa. Cela lui permettra de découvrir comment ces soldats "renforcent le flanc oriental de l'Otan", écrit le palais dans un communiqué.

900 militaires britanniques

William va également rencontrer des soldats estoniens. Les forces britanniques à Tapa représentent le plus grand déploiement permanent du Royaume-Uni à l'étranger. Il y a environ 900 militaires britanniques en Estonie.

Cette visite intervient au moment où plusieurs pays européens, dont le Royaume-Uni, manifestent leur volonté de renforcer les capacités de défense du continent face au désengagement américain annoncé par Donald Trump.

La visite du prince en Estonie, sa première dans ce pays membre de l'UE et de l'Otan, démarrera par une rencontre avec le président Alar Karis.

Enfants ukrainiens

Il se rendra aussi dans une école ouverte pour les enfants ukrainiens ayant fui leur pays à la suite de l'invasion lancée par la Russie. Il y rencontrera des enseignants venus d'Ukraine.

William va également s'entretenir avec des start-ups spécialisées dans les énergies renouvelables.

Les États baltes (Lituanie, Lettonie, Estonie) ont achevé en février leur intégration au réseau électrique de l'Union européenne (UE), après avoir rompu leurs liens avec le réseau russe, craignant de faire l'objet de chantages de Moscou via l'approvisionnement en électricité.

Ce changement leur a donné la possibilité d'intégrer davantage d'énergie renouvelable dans leur mix énergétique, note le palais.

M. R. avec AFP