Visa pour l'image : un regard sur l'occident

Le festival international de photojournalisme de Perpignan a ouvert ses portes le 4 septembre. Au cœur du "plus grand magazine du monde", 27 expositions sont ouvertes au public. BFMTV a sélectionné quelques uns des projets exposés.

Lors de cette 24e édition, Visa pour l'image revient, comme à chaque fois, sur les conflits qui ont ébranlé le monde depuis la précédente édition. Mais pas seulement : parmi les 27 expositions ouvertes au public, quelques-unes renvoient, à leur manière , une certaine idée de l’occident.

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Un génie audacieux – La révolution numérique

La Silicon Valley, Doug Menuez l’a arpentée pendant quinze ans, sur la trace de ces innovateurs mystérieux qui, tapis dans leur garage ou déjà dans d’immenses open spaces, étaient occupés à révolutionner notre culture et nos habitudes. Avec ses images, il écrit la vie quotidienne des gens qui ont créé le monde dans lequel nous vivons aujourd’hui.

Ce reportage, qui explore la révolution numérique dans ce qu’elle a de plus concret, commence avec Steve Jobs, qui avait accordé au photographe un accès exclusif.

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Les cimetières de l’électronique

Nos appareils modernes ont une deuxième vie qui nous est inconnue, à nous, utilisateurs, qui ne les accompagnons que de leur carton à la poubelle. Stanley Greene a voulu nous faire connaître les splendeurs et surtout les misères des ordinateurs, écrans divers, téléphones et autres, une fois que nous nous sommes lassés d’eux.

Car si leur recyclage est devenu une industrie, c’est souvent dans des conditions indignes. Ainsi, au Nigeria, au Pakistan, en Inde ou encore en Chine, certains voient dans le triage et la revente de nos déchets la seule manière de gagner leur vie.

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Guantánamo

Pas d’uniforme orange, de grilles ni de miradors dans ces photographies qui pourtant racontent le camp américain avec beaucoup plus de vérité que certains autres reportages. Mathias Braschler et Monika Fischer ont réalisé des portraits de ceux que l’on a emprisonné sans aucun recours au nom de la guerre contre le terrorisme.

Sur un fond noir, les individus auparavant délibérément déshumanisés reprennent de leur présence. Le regard fixe et les traits marqués de ces hommes disent le traumatisme qu’ils ont subi.

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Intimité

Jean-Louis Fernandez est un photographe de scène passionné de spectacle vivant. Intimité est une courte rétrospective d’années de travail.

De grands noms tels que Wajdi Mouawad ou Pina Bausch lui ont ouvert leurs portes. Il a été le témoin silencieux des répétitions comme des représentations, saisissant les artistes dans leur intimité. Il a réussi à mettre sur pellicule cette loge intérieure dans laquelle les artistes se réfugient avant d’entrer sur scène.

Olivier Laffargue