Condamné à 30 ans de prison pour crimes sexuels, R. Kelly n'est plus sous surveillance anti-suicide

L'ancien artiste, derrière les barreaux depuis 2019, avait été reconnu coupable de crimes sexuels en septembre 2021. Il a été condamné à 30 ans de prison le 29 juin dernier.

La star déchue du R&B, R. Kelly, n'est plus sous surveillance anti-suicide à la prison de Brooklyn, où il est actuellement incarcéré, selon les autorités américaines.

L'ex-chanteur de 55 ans a été reconnu coupable d'avoir dirigé pendant des années un "système" d'exploitation sexuelle de jeunes filles, dont des adolescentes, lors d'un procès très médiatisé à New York en 2021. Il a été condamné le 29 juin dernier à 30 ans de prison.

À la suite cette décision judiciaire, R. Kelly avait été placé dans une section spéciale du centre de détention métropolitain de Brooklyn où la surveillance est accrue, notamment pour éviter tout risque de suicide. Mais dans un document judiciaire, les procureurs ont déclaré ce mardi que l'ancien artiste avait quitté cette section après un examen médical.

"Détresse émotionnelle"

Au lendemain de son incarcération, R. Kelly avait dénoncé ses conditions de détention et porté plainte contre le centre pénitencier de Brooklyn. Il affirme avoir été soumis à "une punition cruelle et inhabituelle" en étant placé, malgré son refus, dans la section anti-suicide.

D'après ses dires, R. Kelly aurait été placé dans une cellule individuelle sans barrières de lit, sans douche, sans rasoir, sans papier toilette, obligé de manger ses repas sans couverts.

Malgré son retrait de cette section spéciale, l'ex-star, auteur et interprète du célèbre tube I believe I can fly, va maintenir son action en justice afin d'obtenir des dommages et intérêts pour "détresse émotionnelle, humiliation, douleur et souffrance", selon son avocate Jennifer Bonjean.

Carla Loridan