"Qu'il n'y ait pas de gens maltraités": Clovis Cornillac évoque l'importance de bien aborder les scènes intimes

Clovis Cornillac, bientôt à l'affiche de "La réparation" de Régis Wargnier, a réagi sur BFMTV aux préconisations de la commission d'enquête sur les violences dans le cinéma, sur les coordinateurs d'intimité.

Clovis Cornillac, à l'affiche la semaine prochaine de La Réparation, de Régis Wargnier, a réagi ce vendredi sur le plateau de BFMTV au rapport sorti mercredi sur les violences dans le cinéma et dans le monde de la culture. Un rapport qui dresse un état des lieux assez glaçant du milieu et du sexisme structurel qui y règne.

Dans ce rapport, des députés dressent une liste de 87 propositions pour faire changer les choses. Parmi ces propositions, celle de faire intervenir de façon systématique des coordinateurs d'intimité lorsque sont tournées des scènes de sexe.

"Je le comprends, puisque manifestement, ça se fait. Donc c'est qu'il y avait des débordements et des trucs qui étaient dégueulasses", souligne Clovis Cornillac.

"Être le plus en accord avec une partenaire"

"Moi j'essaie d'être le plus en accord avec une partenaire sur ces scènes-là, raconte-t-il encore. À chaque fois tu demandes, tu dis 'qu'est-ce qu'on fait', avec le réalisateur, avec les équipes, de dire 'est-ce que tu as besoin de voir cette main qui descend, ou est-ce qu'on n'en a pas besoin'".

"Si il faut faire ça, faisons-le", ajoute-t-il, évoquant la présence de coordinateurs d'intimité pour éviter les dérives. "Qu'il n'y ait pas de gens malheureux, qui soient maltraités, c'est la moindre des choses."

Pour lui, le coordinateur d'intimité est "quelqu'un qui protège, qui regarde et qui dit 'est-ce que l'actrice est d'accord, est-ce que l'acteur est d'accord'? Ça, il faut le régler avec le réalisateur, la réalisatrice, de se dire 'c'est quoi la scène?', 'qu'est-ce qu'on filme?', 'qu'est-ce qu'on voit?' et 'comment on fait?'. Moi ça me va très bien."

Magali Rangin