"Mortal Kombat", la nouvelle adaptation du célèbre jeu vidéo, sort ce mercredi en VOD

Hiroyuki Sanada dans le film "Mortal Kombat" - Warner
"Finish him!" La nouvelle adaptation du célèbre jeu vidéo Mortal Kombat est disponible à partir de ce mercredi 12 mai à l'achat digital.
Que les fans se rassurent: le film ne lésine pas sur le sang, à l'image de la licence vidéoludique, et son iconique musique Techno Syndrome (Mortal Kombat) sera bien présente, remixé par Benjamin Wallfisch, connu pour son travail avec Hans Zimmer sur Blade Runner 2049.
"Lorsque les plus grands champions de la Terre sont appelés à combattre les ennemis de l'Autre Monde, ils doivent découvrir leurs véritables pouvoirs pour sauver notre planète de l'annihilation totale", annonce le synopsis de ce film qui aura pour héros un personnage inédit dans la saga, Cole Young, incarné par Lewis Tan.
À l'occasion de cette sortie événement, le réalisateur de Mortal Kombat, Simon McQuoid, raconte à BFMTV les coulisses de ce film qui sort plus de vingt-cinq ans après la version de Christophe Lambert.
Le film met en scène de nombreux personnages aimés des fans, mais son héros est un personnage inédit, Cole Young. Comment l'avez-vous créé?
Ce personnage existe pour guider les néophytes dans le monde extrêmement riche de Mortal Kombat. On s’est vraiment emparé d’éléments de cet univers, on s’est penché sur les différents ingrédients qui le composent pour imaginer ce personnage. C’est un combattant de MMA, donc il a le combat dans la peau. Comme on le découvre dans le film, il a aussi de vraies motivations, mais je ne peux pas en dire plus sans divulgâcher. On voulait qu’il donne l’impression d’être un personnage complètement inédit, et qu’en même temps, il donne l’impression d’avoir toujours existé dans la franchise.
Le film est interdit aux moins de 17 ans aux Etats-Unis, signe qu'il est aussi violent que le jeu vidéo. Est-ce que c'était indispensable pour que le film soit un vrai film Mortal Kombat?
Je ne me suis pas réveillé un matin en me disant qu’il fallait absolument que notre film soit interdit aux moins de 17 ans. Ce n’est pas moi qui décide quelle classification aura le film. Chaque pays choisit [en France, il est tout public, NDLR]. Ce qui était par contre important pour nous - et le studio nous a beaucoup soutenu, dès le début - c’est que nous rendions justice à Mortal Kombat. Nous savons que la violence et les combats très sanglants font partie de l’ADN de la licence. Nous savions que si nous devions faire ce film, nous devions bien le faire. C’est né de cette réflexion.
Quelles étaient vos influences pour les séquences de combat? Vous avez déclaré dans une interview vous être notamment inspiré du cinéma coréen...
Je n'ai pas voulu réaliser les combats comme dans le cinéma coréen. Ce que j'ai voulu dire, c'est que stylistiquement le cinéma coréen est le modèle d'un cinéma qui réussit à faire coexister de manière naturelle et très belle des combats vraiment atroces et brutaux. J’adore ça. C’est ce que j’ai essayé de faire dans ce film, pour qu’il soit épique, et précis dans sa mise en scène, dans sa brutalité. Je n’avais pas de référence particulière pour les combats. Je m’appuyais sur les personnages, et sur ce qui allait se passer dans l’histoire, ou ce qui devait se passer dans les combats, ou sur ce qui pourrait être amusant pour le public. On avait un dossier avec tous les combats du film, pour savoir précisément ce que chacun allait devoir raconter pour faire avancer l’histoire. On ne voulait pas que les spectateurs se lassent des combats. Comme il allait y en avoir beaucoup, on a tout fait pour qu'ils soient tous bien différents les uns des autres.
Pourquoi était-il indispensable d'avoir l'iconique thème de Mortal Kombat dans votre film?
On savait que c’était l’ingrédient le plus important et que nous devions l’utiliser pour que le film soit réussi. Ben [Benjamin Wallfisch] a étudié comme un fou la chanson d’origine, il l’a disséquée, et il a réfléchi sur sa fabrication. iI a utilisé plein de morceaux de mélodie pour en faire la plus belle des bandes originales. Dans le film, à certains moments, on peut avoir l’impression que la musique vient de Mortal Kombat, mais pas toujours, sinon cela aurait été très répétitif. Il y a des moments, où il l'a ralentie, et à la fin ça revient. C’était beaucoup de travail pour s’assurer qu’on avait bien capturé l’essence de cette musique.