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Paris Île-de-France

Yvelines: l'homme jugé pour avoir tué et démembré sa compagne regrette "sa barbarie"

La balance de la Justice (illustration)

La balance de la Justice (illustration) - LOIC VENANCE / AFP

Le procès d'un retraité de 70 ans accusé d'avoir tué sa compagne, dont le corps avait été retrouvé démembré et calciné dans un bois en 2017, s'est ouvert lundi devant la cour d'assises des Yvelines.

Il répond avec force détails mais "n'explique pas" sa "barbarie". Aux assises des Yvelines, un retraité de 70 ans a livré mercredi un long récit du meurtre de sa compagne, dont le corps avait été retrouvé démembré et calciné dans un bois en 2017.

Le 31 août 2017, des morceaux de corps brûlés avaient été découverts sur un chemin pédestre de Vernouillet, à une quarantaine de kilomètres à l'ouest de Paris.

Il faudra près de deux ans aux enquêteurs pour les identifier, en mai 2019: la victime est une femme de 67 ans, signalée disparue par son compagnon le 16 octobre 2017.

"J'ai fait un choix"

Le jour du crime, elle était "partie dans une phase délirante", affirme l'accusé, et aurait tenté de l'étrangler lors d'une "échauffourée". Il dit avoir alors "saisi sa gorge" en retour.

"Puis je ne sentais plus son souffle (...) J'ai eu un moment de sidération. Je n'ai pas appelé le Samu. Je n'ai pas fait les gestes de premiers secours", poursuit-il.

"Avez-vous pensé à appeler la police ?", interroge la présidente. "J'ai fait un choix. Je ne supportais pas de perdre l'estime de ma famille. J'ai fait un choix, j'ai fait le mauvais choix. (...) Le choix de faire disparaître le corps de ma compagne", répète Philippe Marchand.

Le verdict est attendu vendredi.

J.V. avec AFP