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Saint-Denis: un adolescent de 14 ans tué d'un coup de couteau

Un badge de la police nationale.

Un badge de la police nationale. - Geoffroy Van der Hasselt / AFP

Un jeune de 14 ans a été agresssé à la station de métro Basilique de Saint-Denis ce mercredi 17 janvier au soir.

Un adolescent de 14 ans est mort après avoir reçu plusieurs coups de couteau ce mercredi 17 janvier au soir à Saint-Denis, a appris BFMTV, confirmant une information de l'AFP obtenue auprès du parquet de Bobigny.

L'agression a eu lieu à la station Basilique de Saint-Denis sur la ligne 13, a appris BFM Paris Île-de-France. Les circonstances exactes restent à définir. Le jeune homme, grièvement blessé, est mort malgré un massage cardiaque effectué par les pompiers.

"Une vive tension dans la ville depuis vendredi"

"Il y a une vive tension dans la ville depuis vendredi où on constate de nombreuses rixes entre quartiers", a déclaré à l'AFP, le maire (PS) de Saint-Denis Mathieu Hanotin.

Mercredi matin, "plusieurs personnes sont venues tabasser un jeune à côté d'un lycée avec divers outils contondants", a précisé Mathieu Hanotin. "J'ai exprimé mes condoléances à la maman dans ce terrible moment", a-t-il ajouté.

Vers 20 heures, les sapeurs-pompiers tentaient de réanimer la victime dans la station de métro qui a été brièvement fermée, a constaté une journaliste de l'AFP. Un important dispositif policier était déployé autour de la station.

D'après une source policière à BFMTV, l'adolescent n'avait aucun antécédent judiciaire. Il était scolarisé dans un collège de Saint-Denis.

L'agresseur a pris la fuite en montant dans le métro. Les enquêteurs du service départemental de police judiciaire (SDPJ) de Seine-Saint-Denis ont été chargés des investigations.

"Mourir à 14 ans est une tragédie"

"Mourir à 14 ans est déjà une tragédie en soi, mourir lors d'une rixe qui souvent dégénère à partir de raisons mineures rajoute au drame", a écrit le député LFI de Seine-Saint-Denis Eric Coquerel sur X (ex-Twitter).

"Il faut poursuivre ce travail de prévention notamment avec les associations spécialisées. C'est un sujet majeur à ne pas occulter dont nos villes populaires souffrent", a poursuivi l'élu.

Selon le sociologue Marwan Mohammed, qui y a consacré un livre, les violentes rivalités interquartiers, "un phénomène cyclique", ont fait "à minima 120 morts" en France au cours des trente dernières années.

Maxime Cliet Ruzza avec Charlotte Lesage avec AFP