Gendarmes, plongeurs, drones: un important dispositif pour retrouver Chloé disparue en Seine-et-Marne

Le 22/04/2023 à 12h56

La jeune femme de 20 ans a disparu alors qu'elle faisait son jogging vendredi matin. Une centaine de militaires sont mobilisés ce samedi pour la retrouver.

Les grands moyens de sortie. Un important dispositif de recherches a été déployé dès vendredi par les forces de l'ordre, après le signalement de la disparition de Chloé, 20 ans, partie faire un jogging dans la matinée, à Dammartin-en-Goële, en Seine-et-Marne. Les moyens ont été encore renforcés ce samedi.

Une centaine de militaires déployés

Au lendemain de la disparition jugée inquiétante de la jeune femme, la gendarmerie a repris les recherches ce samedi matin. Les moyens mis en oeuvre ont été cette fois renforcés.

Après avoir mobilisé 75 gendarmes vendredi et une cinquantaine pendant la nuit, une "centaine" de militaires sont désormais sur le terrain ce samedi, indique le colonel Michaël Fumery, commandant du groupement de gendarmerie de Seine-et-Marne, lors d'un point presse ce samedi matin.

"La gendarmerie prend très au sérieux cette alerte et déploie rapidement un dispositif avec des moyens territoriaux", précise-t-il.

Hélicoptère, chiens et drones

Selon le colonel Michaël Fumery, les gendarmes ont débuté les recherches vendredi en suivant un procédé précis. Un hélicoptère et des drones de la gendarmerie et des pompiers ont effectué un premier balayage de la zone en suivant une trajectoire concentrique. Des chiens malinois ont été également déployés.

Ce samedi, les forces de l'ordre ont cette fois eu recours à des chiens Saint-Hubert qui "travaillent plus finement sur les pistes avec des techniques différentes", explique le commandant de gendarmerie. Des motos tout-terrain et six chevaux de la garde républicaine ont aussi été déployés.

"On va repasser sur les zones sur lesquelles on est déjà passé et (...) on va inclure dans nos recherches toutes les zones qui potentiellement peuvent concerner la procédure de disparition", indique-t-il.

Les équipes du SDIS de Seine-et-Marne et la police inter-communale interviennent aussi en soutien aux gendarmes. La zone que les enquêteurs doivent passer au peigne fin est complexe: elle comprend une partie urbaine, une zone de campagne et des chemins, ce qui explique la diversité des moyens mobilisés.

Appel aux volontaires pour une battue

Le travail des enquêteurs implique "beaucoup de recherches de terrain", explique le colonel. Pour cela, les gendarmes et policiers ne sont pas les seuls mobilisés.

"(Ce samedi) il y a beaucoup de monde qui quadrille la zone, autant les militaires du secteur que les personnes qui viennent nous aider", assure le colonel.

Une battue est organisée ce samedi et un appel aux volontaires a été lancé par les forces de l'ordre. Selon le colonel Michaël Fumery, "aucune piste n'est exclue ni privilégiée" à ce stade par les enquêteurs.