Paris: un nouveau club pour rythmer les nuits électro fin octobre

Photo d'illustration d'une boîte de nuit. - Geoffrey de Kleijn - Flickr
Un nouveau club, Essaim, ouvrira ses portes le 31 octobre à Paris, a annoncé ce jeudi 3 octobre son directeur artistique Brice Coudert, cinq ans après la fin des soirées Concrete qu'il coorganisait et qui ont rassemblé des milliers de fans d'électro.
Dans ce nouveau club situé dans le 10e arrondissement, les amateurs de musique électronique seront servis, surtout si leurs oreilles sont prêtes à capter "une programmation moins taillée pour le grand public, un peu plus de niche", distille M. Coudert, sans dévoiler de noms.
"Le seul moyen de pouvoir raconter une histoire"
Pendant huit ans, il a été aux manettes des soirées Concrete, sur une péniche devenue un fief de la scène électro, house et techno. L'aventure s'est arrêtée en 2019 après des désaccords économiques avec la société propriétaire du bateau, malgré la mobilisation de ses adeptes et de personnalités politiques comme Anne Hidalgo ou Jack Lang. Des adieux célébrés en musique par un marathon festif de 50 heures.
"Avoir un lieu ouvert tous les week-ends, c'est le seul moyen de pouvoir raconter une histoire et développer un public", estime auprès de l'AFP, Brice Coudert.
Installé au sous-sol d'une ancienne caserne de pompiers, Essaim - en référence à celui des abeilles - se déploie sur 500 mètres carrés, un espace "à taille humaine", dit-il. L'endroit a auparavant abrité deux autres boîtes de nuit, le Club Carbone et le Bisou Club.
Le club associe également l'ancien directeur technique et de production de Concrete, ainsi que deux autres professionnels de l'industrie musicale.
Une ambiance "futuriste, mystique et intimiste"
La programmation sera signée Brice Coudert et Antoine Hernandez, fin connaisseur de la musique électronique, qui officie au Positive Education festival de Saint-Étienne.
Loin des dancefloors classiques, le lieu surprendra avec ses surfaces en béton et ses petits carreaux de carrelage blancs, lui donnant à première vue des airs de "cuisine désaffectée", compare le directeur artistique.
Essaim compte jouer sur ce décalage pour créer une ambiance "futuriste, mystique et intimiste", avec des murs d'écrans LED et des jeux d'éclairage, indique le club dans un communiqué.
Comme pour Concrete, la cabine du DJ sera au niveau du sol. "Ça peut paraître anodin, mais ça change la psychologie du public et du DJ qui se retrouve moins sur un piédestal et fait partie intégrante de la fête", souligne Brice Coudert.