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Paris Île-de-France

Paris: Riposte alimentaire mène une action contre les coupes du budget de MaPrimeRénov

Le mouvement de militants du climat Riposte alimentaire (anciennement Dernière rénovation) a bloqué lundi matin pendant une heure l'avenue de la Grande-Armée à Paris dans un sens pour protester.

Le mouvement de militants du climat Riposte alimentaire (anciennement Dernière rénovation) a bloqué lundi matin pendant une heure l'avenue de la Grande-Armée à Paris dans un sens pour protester. - capture écran

Sept militants se sont assis sur le passage piéton en collant leurs mains à l'asphalte, empêchant la circulation à tous les véhicules dans le sens banlieue-Paris ce lundi 26 février.

Le mouvement de militants du climat Riposte alimentaire (anciennement Dernière rénovation) a bloqué ce lundi 26 février matin pendant une heure l'avenue de la Grande-Armée à Paris dans un sens pour protester contre les coupes du gouvernement sur le budget de la rénovation thermique des bâtiments.

Les mains collées à l'asphalte

Sept militants ont revêtu des gilets oranges estampillés Riposte alimentaire et se sont assis sur le passage piéton vers 9h15 en collant leurs mains à l'asphalte, empêchant la circulation à tous les véhicules dans le sens banlieue-Paris, en direction de l'Arc de Triomphe, à l'exception des vélos et des motos, provoquant des klaxons mais sans heurts avec les automobilistes.

Au bout de trois quarts d'heure, la police commencé à décoller les mains de l'asphalte de cinq d'entre eux avec un disolvant, avant de procéder à l'interpellation des sept militants.

"Le gouvernement revient sur ses promesses en reprenant un milliard sur les 1,6 milliard promis (d'augmentation de l'enveloppe de MaPrimeRénov', NDLR)", a justifié Rachel, assise par terre, le cou enchaîné à celui de Sacha.

"La rénovation thermique des bâtiments est une avancée majeure de justice sociale en plus de faire face à la crise climatique", a poursuivi la militante, qui affirme "ne peux pas pouvoir rester sans rien faire".

Riposte alimentaire proteste contre les économies "immédiates" de 10 milliards d'euros dévoilées par le ministre de l'Economie Bruno Le Maire le 18 février, pour tenir les ambitions de réduction du déficit. Érigé en septembre au rang de "priorité absolue", le budget alloué à la transition écologique est l'un des plus concernés par ces économies.

C.L. avec AFP