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Paris Île-de-France

Paris: plus d'un millier de manifestants appellent au "cessez-le-feu immédiat" à Gaza

Des manifestants demandent l'arrêt du "massacre à Gaza" le jeudi 2 novembre 2023 à Paris.

Des manifestants demandent l'arrêt du "massacre à Gaza" le jeudi 2 novembre 2023 à Paris. - Alain JOCARD / AFP

Cette manifestation, autorisée par la préfecture de police, a été organisée ce jeudi 2 novembre à l'appel d'élus LFI, de collectifs politiques et syndicaux.

Plus d'un millier de personnes se sont rassemblées ce jeudi 2 novembre à Paris pour demander l'arrêt du "massacre à Gaza" et un "cessez-le-feu immédiat" lors d'une manifestation autorisée par la préfecture de police à l'appel d'élus LFI, de collectifs politiques et syndicaux, a constaté un journaliste de l'AFP.

À partir de 18 heures, une foule compacte s'est réunie au centre de la place de la République, équipée de drapeaux et pancartes de soutien au peuple palestinien et aux habitants de Gaza.

"Enfants de Gaza, enfants de Palestine, c'est l'humanité qu'on assassine", "Cessez-le-feu immédiat et halte au massacre à Gaza", "Israël assassin, Macron complice": les manifestants ont scandé à pleins poumons différents slogans propalestiniens. "Stop au génocide à Gaza", a-t-on également pu lire sur plusieurs pancartes.

Des milliers de civils ont été tués à Gaza et en Israël ces derniers jours, une guerre déclenchée par une attaque sans précédent lancée par le Hamas en Israël le 7 octobre. Des combats rapprochés ont opposé jeudi l'armée israélienne au Hamas dans le nord de la bande de Gaza, cible d'incessants bombardements.

Nouveau rassemblement samedi

Organisé par des élus de La France insoumise et des collectifs politiques et syndicaux, ce rassemblement "en solidarité au peuple palestinien" n'a pas été interdit par la préfecture de police, le préfet de police Laurent Nuñez ayant expliqué lundi avoir "confiance en les organisateurs".

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Il a rassemblé des membres de LFI, du Parti communiste français, du Nouveau parti anticapitaliste, de Lutte ouvrière et d'associations comme le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples.

"On n'en fait pas assez. On est face à un génocide, on est les seuls à pouvoir éveiller les consciences des gouvernements", a affirmé à l'AFP Sarah, 27 ans, étudiante en droit public venue manifester dans la soirée. "Se taire ou ne rien faire c'est être complice."

D'autres manifestations -des "marches contre la guerre"- sont prévues ce samedi 4 novembre à Paris et dans d'autres villes de France, organisées notamment par LFI, EELV et la CGT.

A.T. avec AFP