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Paris Île-de-France

Paris: des militants L214, déguisés en poulet, envahissent un Burger King dans le 1er arrondissement

Des militants L214 déguisés en poulet envahissent un Burger King samedi 5 novembre dans le 1er arrondissement de Paris.

Des militants L214 déguisés en poulet envahissent un Burger King samedi 5 novembre dans le 1er arrondissement de Paris. - L214

Des militants L214, déguisés en poulet, se sont agglutinés dans un Burger King parisien pour dénoncer les conditions d'élevage des poulets.

Ce samedi matin dès 10 heures, 100 militants ont envahi un Burger King à Paris, près des Halles dans le 1er arrondissement. Ils se sont agglutinés dans le fast food, debout et portant chacun un masque de poulet. Les participants sont également venus avec des sonos reporduisant les piallements des oiseaux en élevage.

"Serrés comme des poulets"

Ces militants de l'association de défense des animaux L214 se sont réunis pour dénoncer les conditions d'élevage des poulets. La co-fondatrice de l'association, Brigitte Gothière, a indiqué sur Twitter que les bénévoles ont reproduit "les effroyables conditions d'élevage", en étant "serrés comme des poulets".

L'action est également soutenue par Sandrine Rousseau, député Europe Écologie-Les Verts et Andy Kerbrat, député LFI de Loire Atlantique, tous deux présents sur place pour dénoncer "l'élevage intensif" et "l'hypocrisie" de Burger King.

Avec cette mise en scène, les militants souhaitent surtout "interpeller" l'enseigne de fast food. L214 affirme dans un communiqué sur les poulets vivent jusqu'à 22 par mètre carré et que Burger King a refusé "de mettre fin aux pires pratiques d'élevage et d'abbatage deds poulets.

"Les poulets utilisés par Burger King vivent en permanence dans un genre de métro bondé. L214 reproduit aujourd'hui cette forte promiscuité dans un resto de l'enseigne", a tweeté Brigitte Gothière.

Ce happening est le premier du genre pour L214. Mais derrière cette "communication drôle et décalé", le groupe demande à Burker King de s'engager sérieusement à respecter les critères du European Chicken Commitment.

Juliette Moreau Alvarez