Paris: 3000 élèves en moins à la rentrée scolaire, une baisse moins importante que l'année dernière

Photo d'élèves entrant en classe en respectant des mesures de distanciation, le 12 mai à Paris - Philippe LOPEZ / AFP
Paris comptera à la rentrée scolaire au moins 3.000 élèves de premier degré en moins qu'en 2021, une baisse deux fois moins importante que lors de la rentrée précédente, en pleine crise sanitaire, a indiqué lundi l'académie.
L'académie de Paris prévoit "17 ouvertures et 14 fermetures de classes en dépit d'une baisse prévue du nombre des élèves de plus de 3.000 entre les rentrées de septembre 2021 et septembre 2022", a-t-elle indiqué dans un communiqué.
"C'est heureusement, pour l'instant, deux fois moins que l'année dernière" quand 6.000 élèves de moins avaient été recensés, a souligné Patrick Bloche, l'adjoint à l'éducation à la mairie de Paris. "On retrouve un niveau de baisse comparable aux années précédentes."
Malgré la "très forte baisse de la population scolaire", l'académie souligne avoir "fait encore le choix de limiter le nombre de fermetures de classes" grâce à "une dotation ministérielle qui ne prévoit pas de retraits d'emplois".
63 clases fermées, 43 ouverts en 2021
L'achèvement du dédoublement des grandes sections dans les zones d'éducation prioritaire et la généralisation du plafond de 24 élèves par classe en grande section, CP et CE1 ont permis d'"amortir la baisse de la démographie scolaire", avait souligné Patrick Bloche en mars, à l'heure des choix sur la carte scolaire parisienne.
Sans ces deux amortissements, "ce sera plus compliqué à la rentrée 2023", avait souligné l'adjoint (PS) d'Anne Hidalgo.
En 2021, la capitale, qui connaît depuis une décennie une baisse continue du nombre de ses élèves du premier degré, avait enregistré une brutale diminution de 5% - de 119.000 à 113.000 élèves - deux à trois fois plus importante que celles des années précédentes.
Sur environ 5.500 classes, 63 avaient alors été fermées et 43 ouvertes, selon Patrick Bloche, pour qui cette baisse s'expliquait par la conjugaison "d'une baisse de la natalité" à "l'effet Covid et l'effet télétravail".