BFMTV
Paris Île-de-France

Mobilisation du 6 juin: une soixantaine de militants CGT ont occupé le siège des JO 2024

placeholder video
Des banderoles ont été déployées par les manifestants et des fumigènes ont été craqués. Le Comité d'organisation des Jeux Olympiques a indiqué qu'il souhaitait déposer plainte.

Le siège des Jeux Olympiques de Paris, situé à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), a été occupé brièvement par une soixantaine de militants CGT RATP SNCF ce mardi 6 juin à l'occasion de la 14e journée de mobilisation contre la réforme des retraites.

"Plusieurs dizaines de militants CGT se sont introduits dans le siège pendant quelques minutes afin de déployer des banderoles contre la réforme des retraites. Cette action a été menée sans violence ni dégradation", a indiqué le Cojo à l'AFP.

"Pas de retrait, pas de Jo"

Les manifestants ont notamment scandé "pas de retrait, pas de JO" au moment d'envahir les locaux et des fumigènes ont été craqués. La préfecture de Seine-Saint-Denis a signalé que le Cojo avait l'intention de déposer plainte pour des dégradations mineures: portiques forcés, taches faites par les fumigènes.

En avril dernier, en réaction aux appels à la perturbation des JO, le leader de la CFDT Laurent Berger avait dit qu'il était opposé à toute perturbation.

"Les JO, ça doit être une fête, ça doit être un moment magique pour ceux qui aiment le sport et donc, il est hors de question de faire ni ce type de menace, ni ce type d'action pendant les JO", avait-il déclaré.

Cette action de la CGT s'est produite au Cojo alors qu'une réunion s'y tient pendant trois jours avec des membres du CIO (comité international olympique). À l'ouverture de la réunion, Pierre-Olivier Beckers, président de la commission de coordination du CIO pour Paris 2024, s'était satisfait lundi que "la population française reste très, très, très largement en faveur des Jeux olympiques et paralympiques", y compris "dans une période assez contestataire que la France connaît".

Invitée de BFMTV et RMC ce mardi matin, Sophie Binet, la secrétaire générale de la CGT, affirmait que le niveau de mobilisation sera "extrêmement élevé".

"Nous allons continuer à nous battre pour que cette loi ne s'applique pas", a-t-elle ajouté.

Martin Regley Journaliste