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Paris Île-de-France

Législatives partielles à Boulogne-Billancourt: une bataille à droite pour succéder à Stéphane Séjourné

Une éléction partielle est organisée ce dimanche 2 février à Boulogne-Billancourt.

Une éléction partielle est organisée ce dimanche 2 février à Boulogne-Billancourt. - SEBASTIEN BOZON / AFP

Nommé commissaire européen en décembre, Stéphane Séjourné (Renaissance) a quitté son poste de député de Boulogne-Billancourt, une commune très majoritairement à droite. Une élection partielle est organisée ce dimanche 2 février.

Quatre candidats de droite vont s'affronter dimanche au premier tour de l'élection législative partielle à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) pour succéder au macroniste Stéphane Séjourné qui, élu en juillet dernier, a renoncé à son siège à l'Assemblée nationale après sa nomination à l'automne comme commissaire européen.

Fief de la droite, cette commune cossue de l'ouest parisien voit s'affronter une candidate LR, Elisabeth de Maistre, pourtant ancienne suppléante de Stéphane Séjourné, face à Laurianne Rossi, candidate EPR (ex-Renaissance) venue des rangs socialistes et soutenue par Gabriel Attal, lui-même élu dans une circonscription voisine.

La gauche unie derrière Pauline Rapilly-Ferniot

Mais les enjeux de cette législative partielle sur des terres de droite macron-compatibles se révèlent beaucoup plus complexes que ne le laissent supposer ce duel. D'autant plus que celui-ci fait voler en éclats le pacte de non-agression passé en juin entre Gabriel Attal et Philippe Juvin, le président de la fédération LR du 92, qui avait réparti les sièges entre le camp macroniste et les Républicains.

Après 12 ans d'absence, le retour de la droite au gouvernement, d'abord avec Michel Barnier, puis au sein de l'équipe Bayrou, semble redonner des ambitions à un parti qui a frôlé la disparition en juin lorsque son président Eric Ciotti s'est allié au RN aux législatives anticipées.

Autres candidats à droite pour cette élection marquée à la fois par des enjeux locaux et élyséens: l'ex-adjoint au maire, Antoine de Jerphanion, candidat d'Horizons, le parti d'Edouard Philippe, et Philippe Tellini, un autre ex-adjoint qui portera les couleurs de Nouvelle Energie, la formation de David Lisnard, le président de l'Association des maires de France (AMF), qui nourrit lui aussi des ambitions présidentielles.

Au total, onze listes sont en lice dimanche, dont celle du Nouveau Front Populaire (NFP) emmenée par l'écologiste Pauline Rapilly-Ferniot, conseillère municipale arrivée au second tour aux élections législatives en juin dernier.

Mathias Fleury avec AFP