Incendie place de l'Opéra à Paris: des bureaux ravagés, mais pas de victime

L'origine du sinistre, qui s'est déclaré samedi matin, reste pour l'heure inconnue.

Au lendemain de l'important incendie déclenché dans un bâtiment boulevard des Capucines, à proximité de l'Opéra Garnier (9e arrondissement), il est désormais possible de dresser un premier bilan de l'incident. Les 9000 m² de bureaux qui occupaient le troisième étage sont partis en fumée, rapporte Le Parisien. En revanche, le feu n'a fait heureusement aucune victime.

Au moment où les flammes ont commencé à se propager, samedi matin à 10h30, les bureaux se trouvaient vides ainsi que les appartements situés aux étages supérieurs. Les soldats du feu ont néanmoins procédé à l'évacuation préventive de quelque 150 passants.

Intervention de 150 sapeur-pompiers

150 sapeur-pompiers ont pris part à l'intervention sur le boulevard des Capucines, qui a également nécessité l'appui de 30 engins et de 5 lances à eau. L'un de ces pompiers a été légèrement blessé au niveau de l'avant-bras pendant l'opération. Il a été hospitalisé.

Les flammes ont finalement été maîtrisées dans l'après-midi, aux alentours de 16 heures. Une partie du dispositif de sécurité mis en branle autour de la place de l'Opéra a été partiellement levée quelques heures plus tard, et la station de métro Opéra a pu rouvrir ses portes.

En raison des risques liés à la chute de débris provenant du bâtiment sinistré, une partie du trottoir attenant demeure fermée au passage des piétons ce dimanche.

Une origine encore mystérieuse

Par ailleurs, l'origine de l'incendie reste encore à éclaircir. La Direction de la sécurité de proximité de l'agglomération parisienne s'y attelle en ce moment et indique que les investigations sont en cours.

"Le plateau du troisième étage était en travaux", a précisé Ariel Weil, maire PS de Paris-Centre à nos confrères du Parisien.

Des membres du laboratoire central de la préfecture de police seront sur les lieux ce dimanche pour tenter de récolter de premiers éléments propices à l'enquête.

Hugo Roux