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Hauts-de-Seine

Les loyers n'étaient pas payés: des espaces de co-working expulsés de trois gares des Hauts-de-Seine

Des personnes travaillent dans un espace de coworking (Illustration).

Des personnes travaillent dans un espace de coworking (Illustration). - Florian David - AFP

Après une procédure engagée par la SNCF pour loyers impayés auprès du tribunal administratif, les espaces de coworking de Reso PME expulsé des gares de La Garenne-Colombes, Meudon et Vaucresson.

La justice ordonne l'expulsion des espaces de coworking dans trois gares des Hauts-de-Seine. Selon Actu Paris, la SNCF a obtenu le départ des espaces Business Open Spaces de ses gares de La Garenne-Colombes, Meudon et Vaucresson. En cause, un million d'euros de loyers impayés.

En septembre 2020, Reso PME (Réseau d’échanges et d’opportunités pour les PME) a investi, avec l'accord de la SNCF, 400 mètres carrés d'espace inocupé dans trois gares des Hauts-de-Seine. Le contrat, originellement conclu pour dix ans a dû être écourté. L'entreprise occupait les gares de La Garenne-Colombes, Meudon et Vaucresson de manière illégale car elle ne payait pas les loyers.

Au total, la dette de Reso PME a atteint 1,118 million d'euros "correspondant aux sommes non payées pour les sept emplacements qu’elle a pris en location dans des gares franciliennes", est-il précisé par la juge des référés dans une des trois ordonnances du 27 août 2025 qui viennent d’être rendues publiques.

L'accord avait été signé dans le cadre du programme 1001 gares. L'idée: utiliser des locaux vides dans les petites et moyennes gares pour en faire des lieux de services et de rencontres.

Plusieurs mises en demeure

Plusieurs mises en demeure plus tard, un protocole d'accord et un échéancier négocié, la SNCF a finalement intenté une action au tribunal administratif pour expulser son locataire.

La magistrate explique que "Reso PME a été à plusieurs reprises, mise en demeure de s’acquitter de ses arriérés. Le protocole d’accord étant demeuré infructueux, tout comme l’ultime mise en demeure de quitter les lieux présentée au siège de l’association et revenue à l’expéditeur faute d’avoir été retirée dans les délais, l’association occupe des locaux sans droits ni titre."

Les espaces de coworking devront quitter les gares des Hauts-de-Seine sous huitaine. Par ailleurs, Reso PME devra verser 2000 euros au groupe SNCF dans les trois procédures au titre des frais de justice.

Amélie Com