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Paris Île-de-France

Enfouissement illégal de déchets du chantier du Grand Paris: une nouvelle mise en examen

La colline de Gibraltar pourrait être réalisée avec les déchets des chantiers du Grand Paris Express (PHOTO d'ILLUSTRATION)

La colline de Gibraltar pourrait être réalisée avec les déchets des chantiers du Grand Paris Express (PHOTO d'ILLUSTRATION) - BFM Paris

Un homme a été placé sous contrôle juidiciare pour extorsion et blanchiment en bande organisée, ce vendredi. Il est la huitième personne mise en examen dans cette affaire, qui vise notamment l'enfouissement de terres polluées dans un terrain agricole sur la commune de Vaujours (Seine-Saint-Denis).

Un homme a été mis en examen ce vendredi pour extorsion et blanchiment en bande organisée, dans le cadre d'une vaste enquête sur l'enfouissement illégal de déchets du chantier du Grand Paris, a-t-on appris de source judiciaire, sollicitée par l'AFP.

Il s'agit de la huitième personne mise en examen dans cette affaire, qui vise notamment l'enfouissement de terres polluées dans un terrain agricole sur la commune de Vaujours (Seine-Saint-Denis).

Poursuivi pour extorsion en bande organisée et blanchiment en bande organisée, il a été placé sous contrôle judiciaire.

Ce mardi, le journal Le Parisien avait révélé le placement en garde à vue de trois hommes.

Un chef de police municipale déjà mis en cause

Le chef de police municipale de Vaujours et l'ex-directeur des services de la ville ont déjà été mis en examen en décembre 2020 et placés sous contrôle judiciaire, poursuivis pour extorsion en bande organisée et tentative, associations de malfaiteurs, trafic d'influence et différentes atteintes à l'environnement.

Ils sont soupçonnés d'avoir permis l'enfouissement de terres polluées dans un terrain agricole de cette commune de 7.000 habitants.

D'autres terrains situés à Villeparisis, Liverdy-en-Brie (Seine-et-Marne) ou en Essonne ont subi le même sort.

Le milieu du grand banditisme impliqué

Une société de terrassement, qui appartiendrait à des personnes liées au grand banditisme, y aurait déposé des déchets bruts pendant deux ans, avait rapporté une source proche de l'enquête, ajoutant que les camions de gravats déversés sur les différents terrains pouvaient lui rapporter jusqu'à 60.000 euros par jour.

Cette enquête de la juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Paris a été ouverte en 2018.

H.R. avec AFP