"C'est la merguez de l'église": avant les matchs du PSG, les sandwichs de la paroisse s'arrachent

Les supporters du PSG s'arrachent les sandwichs de l'église Sainte-Jeanne-de-Chantal de Paris. Le prêtre de la paroisse envisage de brasser sa propre bière.

Un rituel d'avant match pour de nombreux supporters du PSG. Dans le jardin de l'église Sainte-Jeanne-de-Chantal de Paris, entre le métro et le Parc des Princes, des paroissiens préparent des sandwichs merguez à moins de dix euros.

"On fait entre 400 et 450 saucisses, explique Benoît, bénévole "à la grillade Sainte-Jeanne-de-Chantal". "On a commencé, il y avait quatre fondateurs, maintenant, il y en a 35", ajoute-t-il.

Les deux plancha bénies par le prêtre

"Moutarde ou sauce barbecue?" La formule est simple. Le pain vient de chez le boulanger du quartier, la viande du boucher d'en face. Cette dernière s'accompagne ou non d'oignons.

"La double merguez avec ou sans oignons, c'est 8 euros et on rajoute deux euros pour une boisson", détaille Fabrice, bénévole "à la grillade Sainte-Jeanne-de-Chantal".

Les deux planchas ont même été bénies par le prêtre, à l'origine de cette initiative. Une façon de récolter un peu d'argent pour la paroisse et plusieurs associations.

"Il y a notamment une association qui s'appelle "Hiver solidaire" qui permet à des personnes sans domicile fixe d'être hébergées pendant l'hiver à la paroisse, il y a aussi des pèlerinages qui sont organisés, des initiatives autour de l'écologie avec un jardin potager", liste Renaud, président de l'association "à la grillade Sainte-Jeanne-de-Chantal".

Ce hot-dog sacré est apprécié par les nombreux supporters. "C'est toujours aussi bon, accueillant et sympathique. C'est très abordable, c'est cool, une bonne adresse", témoigne l'un d'entre eux.

"On est carrément juste à côté d'une église, mais je trouve ça bien. C'est la merguez de l'Église", s'amuse un autre.

Cette messe d'avant match pourrait bientôt avoir sa bière. Le prêtre a pour projet de brasser la sienne et de la proposer avec les sandwichs.

Jean-Baptiste Graziani et Solenne Bertrand