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Attentat à Paris: la garde à vue des deux parents de l'assaillant levée

Une attaque au couteau a eu lieu à Paris, le 2 décembre 2023.

Une attaque au couteau a eu lieu à Paris, le 2 décembre 2023. - Dimitar DILKOFF / AFP

Les parents du suspect avaient été interpellés et placés en garde à vue ce dimanche. L'assaillant, qui a tué une personne samedi 2 décembre est toujours en garde à vue, tout comme une personne de son entourage.

La garde à vue des deux parents d'Armand R., l'assaillant qui a tué un jeune touriste germano-philippin et blessé deux autres personnes à proximité de la tour Eiffel à Paris, a été levée ce lundi 4 décembre au soir, a appris BFMTV de source judiciaire.

Deux personnes sont toujours gardées à vue ce lundi soir: l'assaillant et une personne de son entourage. Les gardes à vue iront au maximum jusqu'à mercredi soir.

L'assaillant "assume et revendique" son geste

Les parents du suspect avaient été interpellés et placés en garde à vue ce dimanche.

Selon les premiers éléments de l'enquête, la mère du suspect avait indiqué en octobre à la police qu'elle s'inquiétait pour son fils, voyant qu'il "se repliait sur lui-même", a rapporté dimanche le procureur antiterroriste Jean-François Ricard.

Sa mère, en outre, ne voulait pas demander son hospitalisation forcée. Quelques jours après son signalement, elle avait assuré qu'il "allait mieux", toujours d'après la même source.

De son côté, face aux enquêteurs, Armand R. a indiqué "assumer" et "revendiquer" son geste. Il justifie son action en réaction à la persécution des musulmans dans le monde.

Le suspect déjà condamné pour un projet d'attentat

L'homme, un Franco-Iranien de 26 ans, a été interpellé samedi 2 décembre vers 21h30 à proximité du pont de Bir-Hakeim à Paris.

Le suspect, qui avait été interpellé par le renseignement intérieur (DGSI) pour un projet d'attaque à La Défense, un quartier d'affaires à l'ouest de Paris, avait été condamné à cinq ans de prison dont un avec sursis en 2018. Il avait retrouvé la liberté en 2020.

Fiché S, il avait été placé sous contrôle judiciaire et sous Micas, un dispositif administratif assorti de mesures comparables à celles d'un contrôle judiciaire, et visant à prévenir des actes de terrorisme.

Martin Regley et Mélanie Vecchio