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Un nouveau nuage de sable du Sahara va toucher la France ce mercredi

A Nice, face à un important nuage de sable, en février 2021. (photo d'illustration)

A Nice, face à un important nuage de sable, en février 2021. (photo d'illustration) - Valery HACHE / AFP

Le sud-ouest du pays devrait être le plus touché, mais des traces de ces résidus pourraient également être notées jusqu'en Bretagne.

C'est devenu une habitude. Comme ce fut déjà le cas à plusieurs reprises ces dernières semaines, un nouveau nuage de sable venu du Sahara devrait toucher une partie de la France à partir de ce mercredi matin. Sur Twitter, Météo-France, en se basant sur une prévision du modèle MOCAGE, prévient du "passage de poussières désertiques" qui aura pour conséquence "quelques dépôts au sol", en particulier dans le Sud-Ouest.

Selon les prévisions, le nuage devrait toucher cette zone à partir de 10h ce matin, puis remonter au fil de la journée jusqu'à la Bretagne, qui devrait également être concernée. En fonction de la météo, les grains de sable devraient plus ou moins tomber au sol. Selon l'institut météorologique, des précipitations sont prévues jusqu'à la vallée de la Garonne, et des averses se déclencheront sur les Pyrénées puis s'étendront aux plaines du Sud-Ouest dans l'après-midi. Des précipitations qui devraient favoriser les dépôts.

Phénomène de plus en plus fréquent

Depuis début 2021, le phénomène a été observé à plusieurs reprises. La plus marquante, en février dernier, lorsque le ciel de nombreuses villes françaises avait viré à l'ocre, voire au rouge. Des épisodes moins importants avaient eu lieu en mars et avril.

Ce phénomène est provoqué par des vents chauds chargés de poussière de sable en provenance du désert du Sahara. Il est appelé en Espagne la "calima", ou encore sirocco en France, territoire où il devient donc de plus en plus fréquent.

Outre la saleté qu'ils provoquent ces nuages ne sont toutefois pas à l'origine de problèmes de santé. "En revanche, la dégradation de l’air associée est bien sûr surveillée", affirmait mi-mars Météo-France, précisant que ces poussières ont bel et bien un impact sur la qualité de l'air, puisqu'elles transportent des particules fines nocives pour la santé.

https://twitter.com/Hugo_Septier Hugo Septier Journaliste BFMTV