Quelles températures pour l’été 2025? Météo France anticipe un scénario "plus chaud que la normale"

À quelques jours de l'été, Météo France prévoit des températures plus chaudes que la normale sur tout le territoire pour les mois de juin, juillet et août.

"Le scénario plus chaud que la normale est le plus probable pour la France". Météo France anticipe des températures élevées pour cet été, en particulier en Corse, selon son bulletin des tendances trimestrielles, publié ce mardi 27 mai.

Dans le détail, l'Hexagone a 50% de probabilités d'être frappé par des températures plus chaudes que les normales de saison, durant les mois de juin, juillet et août, contre seulement 20% dans le cas d'un scénario plus frais. En Corse, les estimations sont encore plus significatives avec 60% de chances que l'été soit plus chaud que la normale, contre 10% dans le cas contraire.

Si ces prévisions restent de l'ordre de la probabilité, elles s’efforcent cependant à "de déterminer les tendances attendues en moyenne sur le trimestre", indique Météo France. "La température peut être considérée globalement sur la saison mais un événement particulier, durant entre quelques jours et quelques semaines, ne peut être anticipé que quelques jours à l’avance", précise l'agence météorologique.

Pas de scénario privilégié pour les pluies

La hausse de ces températures est "principalement associée à la tendance du changement climatique sur l’Europe", rapporte Météo France. Elle sera probablement plus prononcée sur le bassin Méditerranéen, "toutefois, des épisodes ponctuels plus frais ne sont pas exclus".

Concernant les précipitations pour cet été, la probabilité d'un temps plus sec que la normale est établit à 33%, au même titre qu'un temps "conforme" ou "plus humide" que la normale. "Aucun scénario n'est privilégié sur la France et une très large partie de l'Europe" pour les pluies, détaille le bulletin.

Ces tendances moyennes à trois mois, mises à jour mensuellement, ne sont pas des prévisions et ne préjugent pas de canicules ou de records.

Orlane Edouard avec AFP