Espagne: la région de Valence de nouveau en alerte quatre mois après les inondations meurtrières

Localement, 180 litres par mètre carré sont attendus en seulement 12 heures dans la région de Valence.

Une région qui se reconstruit doucement. Quatre mois après les inondations tragiques qui on fait 224 morts près de Valence, dans le sud-est de l'Espagne, l'Agence météorologique espagnole (Aemet) a de nouveau tiré le signal d'alarme pour ces mêmes zones en raison de pluies torrentielles qui s'y abattent. Elles sont liées à une nouvelle goutte froide qui stationne au-dessus de l'est de l'Espagne.

C'est en particulier la zone qui entoure la ville de Castellon, au nord de Valence, qui est surveillée par l'Aemet, qui souligne un "danger extrême." Pour la journée de mardi 4 mars, l'alerte rouge y est d'ailleurs déclarée et 180 litres par mètre carré y sont attendus en seulement 12 heures, signale le quotidien El Mundo.

Localement, dans certaines communes, l'Avamet, l'Association Météorologique Valencienne, indique que 200 litres par mètre carré se sont abattus.

"Il peut y avoir des inondations et des débordements de ravins et de ravins, il est donc conseillé de rester loin des lits des rivières, même s'ils sont secs ou ont peu d'eau", dit pour sa part, auprès d'El Pais, le porte-parole d'Aemet Rubén Del Campo.

En parallèle, plusieurs alertes orange ont également été déclenchées En Catalogne et en Andalousie, en raison de la même goutte froide.

Colère populaire

Cette nouvelle alerte intervient alors que le président de la région de Valence, Carlos Mazón, qui n'a pas démissionné malgré une série de dysfonctionnements lors des inondations d'octobre, est plus que jamais la cible de la colère populaire après avoir encore changé de version cette semaine sur son emploi du temps le jour de la tragédie.

Selon un rapport judiciaire publié cette semaine par la presse espagnole, cette alerte était arrivée beaucoup trop tard: à cette heure-là, la plupart des victimes avaient déjà péri, noyées dans leurs maisons ou emportées dans leurs véhicules par des torrents de boue.

https://twitter.com/Hugo_Septier Hugo Septier Journaliste BFMTV