Des milliers de foyers encore privés d'électricité après le passage de la tempête Gérard

Rafales jusqu'à 158 km/h, chutes d'arbres, coupures de courant et perturbations du réseau ferroviaire: après la douceur exceptionnelle du début d'année, la dépression hivernale Gérard a balayé lundi le nord de la France tandis que le Sud se prépare au passage de la dépression Fien.
Météo-France a levé en milieu d'après-midi la vigilance orange pour vents forts sur l'ensemble du territoire.
Moins de 15.000 clients étaient encore privés d'électricité à 21h30, six fois moins qu'en fin de matinée, "principalement en Normandie, Pays de la Loire, Centre Val-de-Loire, Bourgogne et Alsace Franche Comté", selon le gestionnaire du réseau Enedis qui a déployé 2000 personnels et contractuels sur le terrain.
Une tempête qui nécessite un "suivi particulier"
De son côté, la SNCF a recensé "plus de 30 incidents" liés à la tempête, parfois en raison d'arbres tombés sur les voies. La dépression, nommée Gérard, est décrite par Météo-France comme une "tempête hivernale classique pour la saison, mais nécessitant un suivi particulier".
Sur le littoral breton et normand, les vents ont dépassé les 120 km/h en de nombreux endroits. Quelque 158 km/h de vent ont été relevés à la pointe du Raz dans le Finistère, un record pour cette station depuis 2017. Mais loin du record absolu de 216 km/h en 1987.