Une Anglaise passe 17 jours avec une plaquette de médicaments coincée dans la gorge

Les médecins ont dû pratiquer une endoscopie pour découvrir l’emballage du médicament coincé dans son œsophage, près de trois semaines après l’ingestion.

Il lui aura fallu se rendre quatre fois aux urgences avant de découvrir l’origine de sa douleur dans la gorge. Fin novembre, une femme d’une quarantaine d'années se réveille au milieu de la nuit pour prendre un antidouleur. Mais au lieu d’ingurgiter une simple pilule, elle avale également son emballage, en aluminium, sans s’en rendre compte, selon la revue médicale BMJ Journals cité par The Independent.

17 jours de douleur

Le lendemain matin, dérangée par une forte irritation de l’œsophage, elle se rend à l’hôpital de Craigavon, au nord de l’Irlande. Les médecins lui font passer une batterie d’examens, dont un scanner, mais rien n’apparaît à l’image. Ils la laissent rentrer chez elle, "en bonne santé", pensent-ils.

Mais la douleur persiste et contraint la quadragénaire à se présenter une nouvelle fois à l’hôpital, trois jours plus tard. Elle y reste deux nuits, au cours desquelles ont lui administre des antidouleurs, jusqu’à ce que les symptômes disparaissent. Cinq jours plus tard, l’histoire se répète: elle passe alors un nouveau scanner de la gorge, plus approfondi, mais les médecins ne parviennent toujours pas à identifier l’origine de sa douleur.

"Je n'y ai pas cru"

Ce n’est qu’à sa quatrième consultation, cette fois-ci dans un hôpital de Belfast, que le corps médical la soumet à une endoscopie de l’œsophage. Les médecins aperçoivent alors la plaquette de médicaments coincée dans la gorge de la patiente depuis 17 jours.

Atterrée, la patiente n'avait "aucune idée'' d'avoir avalé l'emballage du médicament. "Je n'y ai pas cru quand j'ai vu les images. Ces trois semaines ont été vraiment effrayantes pour moi", livre-t-elle. L’emballage a pu être retiré en toute sécurité.

Ambre Lepoivre