BFMTV
International

Syrie: un convoi humanitaire est entré dans la Ghouta

Convoi d'aide humanitaire de la Croix Rouge à Douma, en Syrie, le 12 novembre 2017

Convoi d'aide humanitaire de la Croix Rouge à Douma, en Syrie, le 12 novembre 2017 - Hamza Al-Ajweh / AFP

Un convoi humanitaire est entré dans la Ghouta orientale ce vendredi pour apporter de l'aide aux habitants de l'enclave rebelle. 900 civils ont été tués lors des raids de ces trois dernières semaines.

Un convoi humanitaire est entré ce vendredi dans l'enclave rebelle dans la Ghouta orientale près de Damas, pour distribuer de l'aide aux habitants assiégés et pris au piège des violences, a indiqué la Croix Rouge internationale.

Nuit exceptionnellement calme

Treize camions transportant de l'aide "sont à l'intérieur" du fief rebelle, a déclaré à l'AFP Ingy Sedky, porte-parole du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) à Damas. "Nos équipes vont livrer l'aide qui n'avait pas été distribuée le 5 mars" en raison des bombardements.

La Ghouta orientale vient de connaître une nuit exceptionnellement calme, une première depuis le début le 27 février de l'offensive terrestre des forces du régime qui cherche à reconquérir l'enclave rebelle, assiégée depuis 2013.

"Il n'y a pas eu de raids aériens ni de tirs d'artillerie depuis 02h00 locales (00h00 GMT), le calme règne à l'exception de tirs sporadiques dans les secteurs qui avaient connu des combats", a indiqué le directeur de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane.

Plus de 20 hôpitaux bombardés

Les médias officiels syriens ont annoncé l'ouverture de deux nouveaux passages depuis jeudi, mais aucune sortie de civils n'a été enregistrée. De leur côté, Médecins sans Frontières ont dénoncé une "terrible catastrophe médicale" dans l'enclave rebelle. "Les fournitures médicales sont extrêmement limitées, les infrastructures médicales ont été frappées par des bombardements et des tirs d'artillerie et le personnel médical est à bout de force", ont-ils affirmé dans un communiqué.

Selon l'organisation, quinze des 20 hôpitaux et cliniques soutenus par MSF ont été touchés par les bombardements "accentuant la réduction de leur capacité à prodiguer des soins médicaux".

M. F. avec AFP