Séisme dans le Pacifique: une alerte tsunami émise en Polynésie française, des vagues de plus de 2 mètres de haut attendues

Plusieurs îles de Polynésie française sont en alerte en raison du risque de tsunami ce mercredi 30 juillet, à la suite d'un puissant séisme au large de la Russie.

La Polynésie française en alerte. À la suite d'un puissant séisme de magnitude 8,8 qui s'est déclaré au large de la Russie dans la nuit de mardi 29 à mercredi 30 juillet, plusieurs pays bordés par l'océan Pacifique craignent l'arrivée d'un ou plusieurs tsunamis sur leurs côtés. L'archipel français est lui aussi menacé.

"Une alerte tsunami est en vigueur dans la région", a confirmé sur X François-Noël Buffet ministre auprès du ministère de l'Intérieur et ancien ministre chargé des Outre-mer. "Le gouvernement est pleinement mobilisé."

Sur BFMTV, le secrétaire général du Haut Commissariat de la République en Polynésie française Xavier Marotel précise que "l'archipel des Marquises" est la plus concernée par cette alerte tsunami.

Des populations misent à l'abri

Des vagues de "1m10 à 2m20" sont attendues sur les îles de Nuku Hiva, Hiva Oa et Ua Huka, nécessitant de "mettre à l'abri les populations", a-t-il indiqué. Dans le reste de la Polynésie, des vagues inférieures à un mètre sont attendues, ce qui ne nécessite pas d'évacuer les habitants.

"Des vagues de tsunami pouvant atteindre un à trois mètres au-dessus du niveau de la mer sont possibles le long de certaines côtes" de plusieurs territoires du Pacifique, dont la Polynésie française, a indiqué de son côté dans un communiqué le centre américain des tsunamis (PTWC), basé à Honolulu (Hawaï).

"J’appelle chacun à suivre les consignes des autorités locales avec vigilance et j’apporte tout mon soutien à nos compatriotes polynésiens", a également ajouté François-Noël Buffet sur X.

L'ensemble des îles du Pacifique suivent l'évolution de la situation de près. Le Japon a déjà été touché par des premières vagues, ainsi que la Russie. La mer a commencé à se retirer à Hawaï. Le Chili, l'Équateur, les Philippines, la Chine ou encore le Mexique sont en alerte.

Juliette Moreau Alvarez