Un nouveau soldat français tué en Afghanistan

La présidence française a annoncé jeudi la mort d'un nouveau soldat dans la province de Kapisa, dans l'est de l'Afghanistan, au lendemain d'un attentat qui a coûté la vie à cinq militaires français dans le pays. Ce nouveau décès porte à 70 le nombre de soldats Français mort en Afghanistan

L'accrochage a eu lieu lors d'une opération de patrouille menée dans la vallée d'Alasay, dans la Kapisa, par une équipe de liaison française et des policiers afghans. Ces équipes de liaison sont composées de spécialistes qui conseillent et forment les forces afghanes.

"C'est avec une profonde émotion que le président de la République a appris la mort ce matin d'un commando marine dans la vallée d'Alasay au cours d'un accrochage", peut-on lire dans un communiqué de l'Elysée.

Ce soldat participait avec les policiers afghans à une opération de contrôle de zone lorsque son groupe a été pris à partie par des insurgés. Il a été touché par un tir d'arme légère.

Le militaire tué faisait partie des commandos marine des forces spéciales françaises. Des petites troupes discrètes et mobiles, qui jouent le rôle d’éclaireur pour l’armée régulière en Afghanistan. Elles sont composées de soldats spécialisés et surentraînés, le « top » de l’armée française. Leur effectif en Afghanistan est confidentiel. 

Dès la fin du défilé du 14 juillet, Nicolas Sarkozy a rejoint l'Elysée pour y présider un conseil de sécurité. Deux annonces en sont ressorties. Le calendrier de retrait est maintenu : un quart des 4 000 soldats seront rapatriés d'ici fin 2012 pour un retrait total fin 2014. En revanche, la sécurité des troupes françaises va être renforcée : le chef d'Etat-major de l'armée de terre va se rendre sur place pour proposer des améliorations.

Soixante-dix soldats français ont trouvé la mort en Afghanistan depuis le début de l'année.

Yves Clarisse