Colonies d'Israël : Paris, Londres et Washington critiques

Un jeune Palestinien jette une pierre contre un bulldozer israélien pour protester contre les nouvelles colonies. - -
Une nouvelle plaque "Etat de Palestine" a été installée vendredi à l'Assemblée générale de l'ONU pour le représentant palestinien Riyad Mansour, qui a d'ores et déjà dénoncé la décision d'Israël de construire 3.000 logements dans des colonies à Jérusalem-Est et en Cisjordanie.
La décision israélienne, prise en représailles de l'obtention vendredi, par la Palestine, d'un statut d'Etat observateur non membre à l'ONU, est une "provocation directe", a estimé Riyad Mansour.
"Notre main est tendue vers la paix, mais nous avons besoin d'avoir la réciproque dans le même esprit de l'autre côté", a encore affirmé l'homme politique, qui a eu droit à une ovation quand il a pris place derrière sa nouvelle plaque dans le bâtiment de New York.
"Extrême préoccupation"
Les représailles d'Israël ont également fortement déplu à l'étranger. Le ministre britannique des Affaires étrangères William Hague a fait part samedi de son "extrême préoccupation" concernant ce projet, et souhaité que Jérusalem "revienne sur sa décision".
Son homologue français Laurent Fabius lui a emboîté le pas en appelant les autorités israéliennes à "s'abstenir" de mener à bien leur projet."
Plus surprenant, la chef de la diplomatie américaine Hillary Clinton a condamné elle aussi le projet israélien, estimant vendredi soir qu'il "faisait reculer la cause d'une paix négociée" avec les Palestiniens.