« L’Occident a créé un précédent dangereux au Kosovo »

Artem Studennikov, premier conseiller de l'Ambassade de la Fédération de Russie en France, a justifié la politique russe en Géorgie.

Invité mercredi 27 août, le numéro 2 de l'Ambassade de Russie en France Artem Studennikov a défendu la position officielle russe sur le conflit géorgien : « Tout d'abord, la Russie a prévenu nos partenaires occidentaux qu'en reconnaissant unilatéralement l'indépendance du Kosovo, l'Occident a ouvert la boîte de Pandore et cette proclamation de l'indépendance du Kosovo a créé un précédent dangereux qui sera utilisé un peu partout dans le monde. La communauté internationale n'a pas reconnu l'indépendance du Kosovo, elle a été reconnue par une quarantaine de pays très importants. L'ONU n'a pas donné son feu vert à cette proclamation d'indépendance ».

« La Russie, après cette proclamation d'indépendance du Kosovo, n'a pas changé son avis à l'égard de la Géorgie et des deux régions séparatistes, l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie, en disant qu'il faut continuer à travailler. La situation a changé complètement après l'offensive massive de la Géorgie contre l'Ossétie du Sud. Cette attaque a poussé la Russie à riposter et à reconnaître l'indépendance de ces deux régions, compte-tenu de cette attaque et de la politique officielle de Tbilissi ».