Nouvelle mobilisation en Grèce, le chômage en ligne de mire

Les Grecs s'apprêtent à défiler pour la deuxième journée de grève nationale. - -
L'économie grecque est exsangue et personne n'est épargné par la crise. La population s'apprête à manifester dans les rues pour la deuxième journée de grève nationale. Conséquence des difficultés financières du pays, le chômage n'en finit plus de progresser. Les jeunes sont les premiers à pâtir de la situation économique en Grèce. Les 15-24 ans comptent quelque 54,2% de chômeurs dans leurs rangs et les 25-34 ans jusqu'à 31,4%. Des records. Le taux de chômage moyen est quant à lui de 25,1%. Il a doublé depuis le début de la cerise en 2010.
Antonio Samaras : la méthode Coué ?
Mercredi, le Premier ministre grec Antonio Samaras plaidait, non sans emphase, pour son pays : "D'une tragédie contemporaine, la Grèce deviendra une histoire de succès. Du symbole d'un système qui a échoué, elle deviendra l'exemple d'un retour spectaculaire". Mais le "maillon faible de l'Union européenne", comme il le dit lui-même, semble donner peu de raisons d'espérer à sa population, et particulièrement les jeunes.
Mais pour l'heure, la Grèce gère au plus pressé. Les principaux bailleurs de fonds de la Grèce, réunis au sein de la "troïka", ont annoncé mercredi espérer parvenir rapidement à un accord avec les autorités grecques sur les réformes à mettre en place en échange d'un prêt de 31,5 milliards d'euros.