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Belgique

"Je me suis fait bizuter": photographié en slip avec un drapeau nazi, un élu belge regrette une "erreur" de jeunesse

Le drapeau de la Belgique (illustration)

Le drapeau de la Belgique (illustration) - PxHere

Le conseiller communal de ville belge de Nivelles Germain Dalne est au cœur d'une polémique après la diffusion d'une photo le montrant en slip, avec un drapeau nazi sur le dos.

Un élu local belge a présenté ses excuses ce vendredi 1er août après la diffusion d'une photo sur les réseaux sociaux le montrant en sous-vêtements, enveloppé d'un drapeau nazi, regrettant une "erreur grossière" au cours d'une soirée "trop arrosée".

"Ce n'est absolument pas anodin de se retrouver avec un drapeau nazi sur le dos", a déclaré cet élu âgé de 26 ans, Germain Dalne, conseiller communal dans la ville belge de Nivelles.

Il a confirmé l'authenticité de la photo révélée par le média belge l'Avenir et largement relayée sur les réseaux sociaux le montrant de dos, en sous-vêtements bleus, un drapeau nazi sur le dos.

"On m'a mis le drapeau sur le dos"

"Celle-ci a été prise il y a des années lors de l'intendance d'un camp scout et j'en ignorais l'existence", a affirmé Germain Dalne. Selon lui, ce drapeau appartenait à un "stock de matériel militaire de reconstitution" dérobé avec ses pairs.

"Lors de la soirée, largement trop arrosée, je me suis fait bizuter comme d'autres", a raconté l'élu. "Je me suis retrouvé en slip et on m'a mis le drapeau sur le dos".

Ce conseiller communal d'opposition, issu du parti libéral francophone (MR), a regretté "une erreur grossière" de jeunesse, sans aucune "connotation politique ou idéologique".

Dans un communiqué, le parti centriste les Engagés, au pouvoir à Nivelles, a dénoncé un geste "profondément choquant et inadmissible". "Aucune excuse, ni l'âge, ni le contexte, ni l'état d'ébriété, ne peut banaliser l'usage d'un symbole aussi lourd de sens", a réagi l'antenne locale de cette formation, tout en appelant à ne pas "transformer le débat public en tribunal de lynchage permanent".

M. H. avec AFP