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Autriche: la police déjoue une attaque islamiste contre la Marche des fiertés à Vienne

La Marche des fiertés à Vienne en Autriche, le 17 juin 2023

La Marche des fiertés à Vienne en Autriche, le 17 juin 2023 - Alex HALADA / AFP

Trois jeunes hommes âgés de 14 à 20 ans d'origine bosnienne et tchétchène ont été interpellés par les forces de l'ordre. Des armes ont été saisis à leur domicile.

La police autrichienne a arrêté trois jeunes, dont un âgé de 14 ans, soupçonnés d'avoir planifié une attaque contre la Pride parade, la Marche des fiertés, à Vienne, qui a rassemblé des centaines de milliers de personnes, a-t-on appris ce dimanche de sources officielles.

Soupçonnés d'être des sympathisants de l'EI

Ces trois hommes, âgés de 14, 17 et 20 ans et soupçonnés d'être des sympathisants de l'organisation jihadiste État islamique (EI), ont été arrêtés avant le début de la parade, selon le chef de l'agence autrichienne de renseignements, Omar Haijawi-Pirchner.

Ce dernier a précisé qu'aucune menace n'avait pesé sur ceux qui ont participé à cette Marche des fiertés dans le centre de Vienne samedi.

"Ils ont partagé des contenus extrémistes sur internet. Dans ce contexte, les suspects se sont concentrés sur la Pride Parade comme cible potentielle", a indiqué le ministère de l'Intérieur dans un communiqué.

Des armes saisies

Lors des interpellations samedi, les autorités ont découvert des armes et d'autres preuves à l'encontre de ces trois Autrichiens d'origine tchétchène et bosnienne.

Des armes saisies par la police en vue d'un potentiel attentat à la Marche des fiertés de Vienne en Autriche, le 18 juin 2023
Des armes saisies par la police en vue d'un potentiel attentat à la Marche des fiertés de Vienne en Autriche, le 18 juin 2023 © Tobias STEINMAURER / APA / AFP

L'un d'entre eux était déjà connu des services de police. Ils avaient prévu d'utiliser des "armes blanches ou des véhicules" lors de la parade, a indiqué la police à la presse.

Quelque 300.000 personnes ont participé à cette parade pour les droits des personnes LGBT+.

J.D. avec AFP