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Royaume-Uni

Boris Johnson

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Boris Johnson a fait savoir jeudi qu'il renonçait à se présenter à la succession de David Cameron au 10 Downing Street. Un renoncement dicté selon lui par "les circonstances au parlement", manière de dire qu'il n'est pas le rassembleur dont aurait besoin le pays.

L'ex-maire de Londres Boris Johnson, chef de file du camp de la sortie de l'Union européenne aura fait durer le suspense jusqu'à la dernière minute. Il a annoncé ce jeudi qu'il renonce à briguer la succession du Premier ministre conservateur David Cameron.

"Après avoir consulté mes collègues et considérant les circonstances au parlement, j'en ai conclu que cette personne ne pouvait pas être moi", a déclaré Boris Johnson lors d'une déclaration devant la presse à Londres.

Auparavant, il avait énuméré toutes les tâches qui attendent le futur Premier ministre, dont celle de rassembler les camps pro et anti-UE. "Mon rôle sera d'apporter tout le soutien possible à la prochaine administration conservatrice", a-t-il ajouté. Les candidats potentiels avaient jusqu'à midi heure locale pour se faire connaître.

Pari réussi, mais ambition remisée

En menant le camp des "Brexiters" à la victoire, Boris Johnson avait gagné son incroyable pari et faisait office, avec la ministre de l'Intérieur Theresa May, de favori pour succéder à David Cameron au 10, Downing Street, même si les accusations d'impréparation pleuvaient sur lui depuis l'annonce des résultats du référendum.

Cinq candidats ont présenté leur candidature pour le poste de Premier ministre, dont Theresa May, qui fait figure de candidate de consensus, et le ministre de la Justice Michael Gove, qui a fait campagne pour le Brexit et dont la candidature a sonné comme un désaveu pour Boris Johnson.

Le nouveau Premier ministre britannique doit être connu le 9 septembre: 150.000 membres du parti conservateur doivent choisir entre deux finalistes qui auront été désignés par les députés tories.

A.M avec AFP