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Russie

Poutine serait atteint d'une forme d'autisme, selon le Pentagone

Vladimir Poutine.

Vladimir Poutine. - Michael Klimentyev - Ria Novosti - AFP

Un centre de réflexion interne du Pentagone a mené en 2008 une étude sur les expressions et les mouvements de Vladimir Poutine. Selon ses conclusions, restées secrètes jusqu'à ce jeudi, le président russe serait atteint d'une forme d'autisme qui l'obligerait à exercer "un contrôle maximum".

C'est un rapport très sérieux qui resté secret pendant près de sept ans. Le président russe Vladimir Poutine serait atteint d'une forme d'autisme, le syndrome d'Asperger, qui l'oblige à exercer un "contrôle maximum" de lui-même lorsqu'il traverse une crise. C'est en tout cas ce qu'avait conclu une étude du Pentagone rédigée en 2008, tout juste dévoilée ce jeudi.

En étudiant les expressions et les mouvements de son visage dans des vidéos, des experts militaires ont conclu que le développement neurologique de Poutine avait été perturbé dans son enfance, donnant l'impression d'un déséquilibre physique et d'être mal à l'aise dans les relations avec les autres.

Un "sérieux problème de comportement"

"Ce sérieux problème de comportement a été identifié par les neurologues comme le syndrome d'Asperger, une forme d'autisme qui affecte toutes ses décisions", affirme l'auteur du rapport, Brenda Connors, de l'Ecole de guerre de la Marine, issu du centre de réflexion interne au Pentagone nommé Office of Net Assessment.

Mais le Pentagone a minimisé l'importance du rapport, révélé mercredi par le quotidien USA Today, qui n'est jamais parvenu jusque sur le bureau du secrétaire à la Défense ou d'autres responsables militaires.

"L'Office of Net Assessment n'a jamais transmis ce rapport au secrétaire (à la Défense), et il n'y a pas eu de demandes de responsables au département de la Défense pour l'examiner", a affirmé une porte-parole du Pentagone, Valerie Henderson. En outre, cette hypothèse ne peut être confirmée que par un scanner du cerveau de Poutine, selon le rapport.

Un défaut neurologique, et une forte dépendance au combat?

"Pendant les crises, pour se stabiliser et équilibrer ses perceptions (...) il doit s'imposer un contrôle maximum", explique Brenda Connors, qui a étudié le langage corporel d'autres dirigeants mondiaux.

Selon le rapport du Pentagone, le regard toujours fixe de Poutine est la marque d'un défaut neurologique et d'une incapacité à faire face aux signaux extérieurs. Poutine affiche une "hypersensibilité" et "une forte dépendance au combat, aux réactions froides ou donnant l'impression de fuir" au lieu d'un comportement social plus nuancé.

Les relations entre la Russie et les Etats-Unis n'ont jamais été aussi tendues depuis la Guerre Froide en raison de la crise ukrainienne qui a débuté il y a un an.

Jé. M. avec AFP