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Russie

La journaliste russe Ovsiannikova dit, après analyses, ne pas avoir été empoisonnée

La journaliste russe Marina Ovsiannikova fait une déclaration aux médias après sa libération avec une simple amende, le 15 mars 2022 à Moscou

La journaliste russe Marina Ovsiannikova fait une déclaration aux médias après sa libération avec une simple amende, le 15 mars 2022 à Moscou - - © 2019 AFP

Après avoir fait un malaise, une journaliste russe, connue pour avoir dénoncé à la télévision russe l'assaut contre l'Ukraine, a affirmé ce vendredi que ses analyses médicales ne montraient pas d'empoisonnement. Le parquet de Paris avait ouvert une enquête.

Une journaliste russe, connue pour avoir dénoncé à la télévision russe l'assaut contre l'Ukraine, a affirmé vendredi que ses analyses médicales ne montraient pas d'empoisonnement, après un malaise qui a conduit la France à ouvrir une enquête.

Marina Ovsiannikova, qui vit en France, a expliqué avoir été hospitalisée après s'être sentie "malade". "Je me sens beaucoup mieux maintenant. La plus grande partie des tests ont été faits. Aucune substance toxique n'a été trouvée dans mon sang. Il n'est pas question d'un empoisonnement", a-t-elle écrit sur Telegram.

"Je crains pour ma vie"

Jeudi 12 octobre, elle avait fait appel aux secours après avoir fait un malaise à la sortie de son domicile du 6e arrondissement de Paris. Après l'arrivée des secours, elle a été conduite à l'hôpital.

Après son malaise, une équipe de l'ONG de défense de la liberté de la presse Reporters sans frontières s'est rendue auprès de la "journaliste à la pancarte", a indiqué sur X (ex-Twitter) le secrétaire général de RSF, Christophe Deloire. "Je crains pour ma vie. Quand je parle à mes amis en Russie, ils me demandent ce que je préfère: le novitchok, le polonium (des substances mortelles, NDLR) ou un accident de voiture", avait-elle dit en février dernier lors d'une conférence de presse à Paris.

Par IV avec AFP